Pourquoi ne pas nous faire l’écho de la « deracha » de Yaïr Netaniahou (notre photo) à l’occasion de la fête de ‘Hanoucca ?
Le fils de l’ancien Premier ministre a tweeté une série de tweets à l’occasion de la fête de ‘Hanoucca, dans lesquels il affirme que la bataille entre les Grecs et les Juifs qui se déroulait à Hanoucca est la même que la controverse qui existe maintenant.
Yair Netanyahu, le fils du leader de l’opposition Bibi et grand militant sur les réseaux sociaux, a tweeté sur les combats qui, selon lui, traversaient alors le peuple juif, au temps des Maccabées, et leur parallèle de nos jours en Israël.
Netanyahu a écrit sur les causes de la célébration de ‘Hanoucca : « Les Juifs célèbrent notre victoire sur les Juifs hellénisés et non sur les Grecs eux-mêmes. La Terre d’Israël était occupée à cette époque par la maison gréco-syrienne de Selbakus. Après une série d’événements et de décrets de leur part contre le judaïsme, une série de révoltes et une demande d’indépendance juive ont commencé.
« Assez étonnamment, dans les batailles des Juifs et des Grecs, les Juifs hellénisants se sont battus aux côtés des Grecs et ont tué leurs frères juifs. Cela veut dire que le vrai débat entre les Juifs et les hellénisants n’était pas au niveau culturel ou religieux, mais autour de la souveraineté sur sa terre.
« Plus de deux mille ans se sont écoulés, mais cette bataille fondamentale au sein du peuple juif entre ceux qui comprennent que nous devons vivre dans l’État du peuple juif de manière indépendante, et ceux qui pensent qu’il n’y a pas de sens particulier pour un État juif, a toujours encore cours, et peut même atteindre son apogée ces jours-ci. »
Dire que nous sommes d’accord avec cette analyse ? Certainement pas : le débat actuel ne se place pas au niveau national, nationaliste, mais bien plus au niveau de l’engagement du peuple juif envers ses principes, sa Tora, sa relation avec le Maitre du monde. Là oui : comme alors, avec des Juifs hellenistes qui avaient accepté la conception grecque, nous avons affaire à des gens qui ont totalement abandonné la foi de leur peuple et, au contraire, luttent eux aussi contre ceux qui osent maintenir le cap dans la direction de l’attachement à la foi et au respect de notre tradition.
Et c’est vrai qu’à ce niveau-là le combat d’alors est resté actuel.