Be’hadré ‘Harédim – Meir Galboa
Le commentateur Ya’akov Bardugo s’est entretenu ce matin avec Tehila, la belle-mère d’Ari Rosenfeld, dont le nom a été dévoilé hier (lundi) comme étant le réserviste accusé dans l’affaire des documents classifiés transmis au bureau du Premier ministre, puis publiés par le journal allemand Bild.
Bardugo a interrogé Tehila : « Que sait-il qui effraie Herzi Halevi et Ronen Bar ? »
Tehila a répondu : « Nous ne savons pas vraiment. Je peux vous dire qu’hier, Avital (son épouse) était très émue d’aller le voir au tribunal. Elle est sortie le cœur léger, mais malheureusement, une ‘erreur’ s’est produite : ils ne l’ont pas amené au tribunal, et l’audience s’est tenue sur Zoom… »
Doron : « Un organisme de défense des droits humains vous a-t-il proposé de l’aide ? »
Tehila : « J’ai honte de dire que non, absolument aucun. »
Bardugo : « Quelqu’une des organisations de gauche ou des partis d’opposition a-t-il pris contact avec vous ? »
Tehila : « Non. »
Pour rappel, le tribunal de district de Tel-Aviv a autorisé au début de la semaine la publication de l’identité d’Ari Rosenfeld, mais a donné au parquet un délai pour faire appel.
Lors de l’audience, Rosenfeld a déclaré : « J’ai toujours agi dans l’intérêt de l’État durant mon service militaire, pour la sécurité nationale. J’ai servi dans plusieurs organismes étatiques. J’ai toujours donné de moi-même. Ma famille me manque, j’ai un jeune enfant et une épouse à la maison dont je m’inquiète et qui s’inquiètent pour moi. Je pense constamment à eux et je ne comprends pas pourquoi je suis toujours en détention. »
Il a ajouté : « J’ai commis une erreur dans la manière dont j’ai agi, et je ne recommencerai jamais. Mais je ne comprends pas pourquoi cette affaire reste sous le coup d’une ordonnance de non-publication. Je pensais initialement qu’il s’agissait d’une mesure temporaire qui prendrait fin rapidement, mais l’affaire se prolonge. »