Yvet poursuit son attaque effrénée contre Netanyahou, qu’il compare aujourd’hui à Staline et Goebbels • Le Likoud a de nouveau exigé que les dirigeants du bloc de gauche condamnent ses déclarations choquantes – mais pour l’instant ils restent silencieux • Smotrich : « Un agent du chaos qui répand la haine et le boycott »
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Le président du parti Israël Béteinou s’en prend une fois de plus au président du Likoud Benjamin Netanyahou devant les caméras, et après l’avoir traité de « la racaille de la race humaine » la semaine dernière, aujourd’hui (dimanche) à l’entrée du conseil des ministres, il compare l’ancien Premier ministre aux meurtriers de masse et aux oppresseurs du peuple juif, Staline et Goebbels.
Encore une fois, l’arrière-plan est constitué de interviews de Yossi Khamissa qui prétend que Lieberman est impliqué dans des affaires douteuses au Congo et a ordonné le meurtre d’un dirigeant de la police en échange d’un paiement de 100 000 $. Lieberman, pour sa part, nie et affirme que Netanyahou est derrière Khamissa.
Selon Lieberman, « C’est un complot sanguinaire. C’est très caractéristique des méthodes de Netanyahou, un homme qui rappelle des événements qui se sont produits il y a 20 ans ‘entre guillemets’, et les publie deux mois avant une élection. C’est très caractéristique des méthodes de Netanyahou – des méthodes tout comme celles de Goebbels et de Staline. C’est blâmer de la manière la plus acerbe, la plus absurde – le répéter un million de fois jusqu’à ce que les gens s’habituent à la même absurdité. »
Le parti du Likoud a répondu : « L’instigateur national, Don Lieberman, est dans une panique effrénée. Ses paroles fausses et scandaleuses sont une honte pour la Shoah. Nous exigeons que les dirigeants de la gauche, Lapid et Gantz, condamnent immédiatement cette déclaration choquante. »
Le président du Parti religieux sioniste, le député Bezalel Smotrich, a tweeté en réponse sur son compte Twitter que « Yvet Lieberman est le politicien le plus dangereux d’Israël. Un tyran provocateur, sans voie et sans valeurs, qui depuis des années fonctionne comme un agent du chaos répandant la haine et les boycotts et entraînant l’État d’Israël dans l’abîme en raison de ses affaires personnelles. Maintenant, il déshonore également la mémoire de l’Holocauste. Le public israélien doit le mettre de côté afin de faire d’Israël un meilleur endroit ».
Le Yated (lundi 12 septembre) est d’avis que Lieberman adopte en cette occurrence une conduite suicidaire, car, même s’il est inquiet des incidences que peuvent avoir les accusations de Yossi Khamissa contre lui – et elles semblent effectivement lourdes -, pourquoi en arrive-t-il à de telles expressions face à Netanyahou ? Cela ne risque-t-il pas d’amener son propre public à douter de l’honnêteté de son dirigeant politique et de chercher ailleurs pour qui voter ?