L’histoire entre Israël et l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a pris officiellement fin ce jeudi 30 janvier 2025.
Cette rupture historique, votée par le parlement israélien fin 2024, marque l’aboutissement de décennies de tensions et de controverses.
Le démantèlement est immédiat et total : les deux bureaux de l’UNRWA à Jérusalem, l’un dans le quartier de Ma’alot Dafna, l’autre dans celui de Kafr Aqab, doivent être évacués.
Plus aucune opération, contact ou présence de l’agence ne sera tolérée sur le territoire israélien.
Les révélations qui ont précipité cette décision sont accablantes.
L’infiltration de l’UNRWA par le Hamas dépasse les premières estimations : plus de 1200 membres de l’organisation terroriste figurent sur les registres de l’agence onusienne.
Le gouvernement israélien a documenté la participation directe d’employés de l’UNRWA aux massacres du 7 octobre, certains allant jusqu’à livrer des otages aux terroristes.
Les infrastructures même de l’agence sont compromises. Les tunnels du Hamas serpentent sous les écoles de l’UNRWA, transformant des lieux d’éducation en bases d’opérations terroristes.
Les enseignants alternent entre leurs cours et des activités terroristes, dans ce que le porte-parole israélien David Mencer qualifie de « radicalisation institutionnalisée ».
L’argument humanitaire avancé par l’UNRWA ne tient pas : en décembre 2024, l’agence n’a contribué qu’à hauteur de 0,6% de l’aide humanitaire à Gaza. D’autres organisations comme le Programme Alimentaire Mondial, l’UNICEF ou UNOPS, sans liens avec le terrorisme, assurent déjà l’essentiel de l’assistance.
L’administration Trump soutient fermement cette décision israélienne, marquant une rupture nette avec la position plus réservée de l’administration Biden sortante. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a tenté une dernière manœuvre diplomatique pour sauver cette agence pourrie, en vain.
Après 75 ans d’une politique qui a maintenu les Palestiniens dans un statut de réfugiés perpétuels, une page se tourne. Israël mise désormais sur des organisations internationales reconnues et des ONG vérifiées pour assurer l’aide humanitaire, privilégiant le développement économique et l’autonomie plutôt qu’une dépendance entretenue. Peut-être le moment est-il enfin venu de briser le cycle de la misère dont l’UNRWA était l’un des moteurs.
Pour le gouvernement israélien, le message est clair : aucun État souverain ne peut tolérer sur son territoire une organisation qui finance ses ennemis.
La sécurité nationale prime sur une neutralité qui s’est révélée n’être qu’un paravent pour le terrorisme.