Par Dr Jean-Marc METZGER, Président d’Israël Is Forever Alsace
Israël, le peuple Eternel, n’a pas peur de la longue route. La vie est trop courte pour que l’on soit pressé.
Aujourd’hui l’identité hébraïque s’impose : si le mot « démocratie » n’a en lui-même pas de contenu, le judaïsme doit être l’alpha et l’oméga de l’Etat d’Israël. Le judaïsme accepte et encourage le dialogue avec les autres héritages mais nous impose de fonder la justice dans l’Etat juif à travers la Tora et le lien social en respectant l’altérité. Le judaïsme promeut la cohabitation mais le conflit avec nos ennemis n’est pas territorial, il est religieux, civilisationnel. A l’opposé du totalitarisme des islamofascistes qui ne veulent pas d’Etat juif.
Au niveau politique, toutes les accusations infondées contre Benjamin Netanyahou sont une opération de l’Etat profond israélien qui se comporte comme l’Etat profond américain se comporte aux Etats-Unis (notre photo : Netanyahou au tribunal). Lorsqu’en 2019 le procureur général Avi’haï Mandelblit a mis en examen Benjamin Netanyahou il a porté atteinte à la démocratie israélienne elle-même. L’accusation dans les trois cas est « abus de confiance » et ne tient pas debout sauf si on a une conception léniniste de la justice.
Partout dans le monde occidental, la gauche s’est dotée d’un Etat profond qui la sert et qu’elle utilise pour abattre des dirigeants politiques par l’instrumentalisation de la justice. La gauche, toujours et partout, se conduit de manière totalitaire, en ennemie de la démocratie, de la liberté, du droit et du pays dans lequel elle agit. La gauche française nous a infligé Mitterrand, Hollande, Macron, avec les conséquences qu’on sait. La gauche américaine a infligé Obama au peuple américain et aurait voulu lui infliger encore une fois Biden après avoir mené depuis huit ans l’opération de destruction de Donald Trump. De même la gauche israélienne incite à la haine envers Benjamin Netanyahou depuis des années. Elle ne peut le vaincre politiquement car il est l’un des très grands hommes d’Etat de l’époque contemporaine. Ce qu’il a accompli pour Israël sur tous les plans est immense.
Faute de le vaincre politiquement, reste à la gauche israélienne la diffamation, la calomnie, la persécution et ce qui est en train de se passer qui a des allures de coup d’Etat qui ne dit pas non nom. Cette gauche qui ne se contente pas d’être en désaccord avec les gens qui ne partagent pas ses positions les diabolise moralement. Otzma Yehudit n’est ni raciste ni « racialiste ». On peut être en désaccord avec un parti sans le diffamer. Mais c’est impossible pour la gauche d’être en désaccord sans diffamer…
Cette injustice ne peut que susciter l’indignation. C’est très péjoratif et consternant pour l’image internationale d’Israël. Cela pourrait conduire à un gouvernement de gauche.
L’ombre de 1992 pèse de nouveau sur les élections israéliennes. A l’époque Yits’hak Shamir avait été battu, Yits’hak Rabin était arrivé au pouvoir : les Accords d’Oslo, la création de l’Autorité palestinienne, le retour d’Arafat et des dizaines d’attentats atroces en Israël en ont été les conséquences.
Le gouvernement baroque, hétéroclite de Lapid, Bennett, Gantz et de partenaires arabes anti-israéliens entre juin 2021 et décembre 2022 avait suscité l’enthousiasme des ennemis d’Israël en France et aux Etats-Unis.
Heureusement Benjamin Netanyahou est revenu aux commandes en 2022.
Cette même gauche a formaté depuis déjà des dizaines d’années, avec l’aide de la Fondation Wexler aux Etats-Unis, les chefs de tous les services de Renseignements Israéliens – de l’armée, du Shin Bet et du Mossad – qui ont sous-estimé les menaces stratégiques que représentaient les activités militaires des mouvements terroristes du Hamas et du Djihâd islamique pourtant souvent menées à ciel ouvert.
Les nombreux témoignages transmis à l’armée par des israéliens habitant les localités voisines, les comptes-rendus présentés par les « tatzpitanioth », les observatrices de Tsahal le long de la frontière – jusque dans la nuit même du 6 au 7 octobre- ont été vains. Un rapport prospectif très minutieusement documenté avait été trouvé par Tsahal intitulé : « La Muraille de Jéricho ». Il décrivait point par point les étapes de l’envahissement d’Israël tel qu’il se déroulera au matin du 7 octobre. L’establishment militaire israélien ne le transmit jamais à l’échelon politique, aux membres de l’exécutif. Pourtant c’était le programme du mouvement terroriste Hamas pour submerger l’Etat d’Israël avec ses milices. On apprend aujourd’hui que l’armée israélienne avait trouvé il y a quelques mois les ordres de Mohamed Deif à 50 cadres supérieurs du Hamas où il leur expliquait de façon très explicite, quelques semaines avant l’évènement, comment le Hamas puis la population « non concernée » allaient envahir Israël. Encore un document caché par Tsahal à l’échelon politique et révélé aujourd’hui comme une « explosion atomique » par la chaîne israélienne 11.
L’administration Trump reprend enfin du service. On ne connaît pas les détails de son programme, mais on sait au moins, répétons-le à l’attention de ceux qui se laissent intoxiquer par la désinformation, qu’il ne prévoit en aucun cas la création d’un Etat palestinien. Benjamin Netanyahou est un homme essentiel pour la victoire complète d’Israël. Les honneurs exceptionnels que lui ont rendu Donald Trump et l’administration américaine le prouvent à souhait.
Dr Jean-Marc METZGER, Président d’Israël Is Forever-Alsace
NDLR : Le monde de la Tora n’est pas lié à ces catégories, gauche, droite et autres, mais se situe au dessus de tout cela. Toutefois, nul doute que les positions de la gauche, sous de très nombreux aspects, ne correspondent pas à celles de communautés religieuses, ne serait-ce que du fait de l’opposition fondamentale de la gauche à toute velléité de foi et de respect de la Tora, ainsi que l’on le constate actuellement.
