Une manif peut en cacher une autre

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Le nouveau chef d’état major de Tsahal 

La marche nocturne, prévue le 7 octobre a bien eu lieu.

La demande déposée par une association « féministe radicale » ce qui, en clair, veut dire « la Palestine est une cause féministe et le sionisme incompatible avec toute forme d’émancipation » (article Libé, 7 mars), refusée dans un premier temps par la Préfecture de police, a finalement trouvé satisfaction auprès du Tribunal où un recours avait été déposé. Au nom de la liberté d’expression. 

Bref, dans ce tango à la musique bien connue, c’est toujours le même pied qui avance. La Préfecture de police voulait interdire cette manifestation au vu du risque avéré de dérives, deux autres organismes appelant à manifester : Samidoun, organisation reconnue terroriste par les USA, l’Allemagne, le Canada et Israël et Urgence Palestine, intervenant très actif des appels à la haine d’Israël et des Juifs. Le mot d’ordre était « Libérons la Palestine, de la mer au Jourdain ». Sans la moindre ambiguïté, il s’agit bien de l’élimination d’Israël, le seul et unique Etat juif. Bref, les rues de Paris ont résonné de cris de haine où la tirade bien connue « Sans les Juifs, la France n’est plus la France » ne ressemble plus qu’à la vieille rengaine d’un disque rayé. « La France » n’aurait jamais accepté une manifestation ouvertement anti Israël et anti juive. Antisémite. De surcroît, des écharpes tricolores s’exhibaient en tête de cortège, devant la Gare de l’Est. A cette heure, aucun parti bien-pensant et se disant républicain, allié de ceux qui soutiennent la « cause palestinienne », l’autre nom de l’élimination d’Israël, n’a émis la moindre réserve. Quant à une condamnation… Ils sont encore à la soupe.

Comme si cela ne suffisait pas, la manifestation organisée à l’occasion de la Journée des Droits des Femmes a subi la même avanie.

Le collectif qui regroupait les soutiens aux femmes israéliennes victimes de viols et des violences sexuelles du Hamas a été empêché de marcher durant près de 4 heures. Près de quatre heures à attendre, coincés rue Meslay, avec un cordon de CRS bloquant toute sortie, « pour nous protéger ». Les pro – palestiniens, donc pro-élimination d’Israël, bloquaient la place de la République pour empêcher les « sionistes » de passer. Avec force drapeaux palestiniens, CGT et autres joyeux. En revanche, de notre côté, stricte interdiction de brandir ou d’arborer le moindre drapeau israélien, à tant vouloir être juif français ou français juif…. Les forces de l’ordre ont été fort patientes, sachant que les manifestants juifs attendent docilement, durant des heures. Finalement quelques lacrymogènes ont vidé la place pour nous permettre d’avancer. Bref, isolés et ostracisés, nous n’avons déjà plus les mêmes droits, cela porte un petit nom dans certains pays, dans ces pays où l’on dit la « Fronce »

Juifs/ sionistes : le faux débat

L’acharnement de certains, dont tant de responsables d’institutions communautaires, à vouloir dissocier Israël des Juifs de France, ne peut être que voué à l’échec. Pourquoi ? Un détail coince.

Chacun se souvient de l’horrible message du gazaoui qui appelait son père pour célébrer le fait qu’il venait de tuer dix « Yahoud » de ses mains. Chacun a entendu les hurlements des hordes « Khaybar al Yahoud ».  « Yahoud » le Juif. Mais, en général, les médias parlent « d’israéliens, de colons, de génocidaires, ou de sionistes » etc… Car, dans un dernier sursaut de lucidité, les médias français rechignent à écrire « Mort aux Juifs » lorsque le sang juif, même israélien, est encore chaud.

La réalité s’étale sous nos yeux : Khaybar al Yahoud » « Mort aux Juifs » est recyclé ici en :« Mort aux sionistes », avec une équivalence complète, sauf les idiots utiles Tsedek, UJPF et autres traîtres vendus à la « cause palestinienne ».

« Mort aux Juifs » est un délit.

« Mort aux sionistes » est un débat.

On comprend tout l’intérêt de ce glissement sémantique et la nécessité de multiplier les dépôts de plainte contre les dérives antisémites des « antisionistes ».  

Yahoud est « le » Juif.

Yahoud est « le » Juif. Sionistes, colons, fascistes ne sont que des mots cache-Juifs, pour rendre acceptable un antisémitisme virulent dont l’antisionisme est la forme aigüe actuelle. « Le » conflit doit apparaître comme anti-colonialiste, anti-sioniste, anti-génocidaire, etc…  et non pas pour ce qu’il est : le refus de l’existence d’un Etat juif souverain sur sa terre qui, à l’échelle de l’histoire, fut quelques mois, arabe. Insupportable pour les vrais colonisateurs de la Ligue arabe avec ses 22 pays.

Le débat antisémitisme/ antisionisme n’existe pas, c’est un leurre. 

Ceux qui appellent juifs, les sionistes ou israéliens en Israël, sont soutenus par ceux qui, ici, appellent les Juifs « sionistes ». Croisement des traductions pour cacher la haine des Juifs, l’antisémitisme, cette forme, la plus ancienne de maladie tueuse. Tout est bon pour alimenter cette haine, mensonges et désinformation nourrissent chaque message de soutien à la « cause palestinienne ». Le processus est parachevé avec l’accusation d’islamophobie qui interdit toute remise en cause du discours anti Israël et anti Juifs. Un dispositif implacable qui ravage tous les pays. Les Etats-Unis viennent de faire un pas en avant en acceptant de ne plus désigner la West Bank que sous son nom d’origine et authentique de Judée-Samarie. Exit la Cisjordanie ! Un petit pas vers la solution, mais un grand pas vers la vérité historique.

Chaque fois que nous ne mettons pas en avant le drapeau israélien, nous renonçons à une part de nous-mêmes et nous ne gagnons rien. Si nos dirigeants 24/24 bodyguardés annoncent vouloir renforcer l’identité juive, ils annoncent simplement de nouvelles collectes, qui n’iront toujours pas en Israël. Israël avec ses 14 000 blessés, ses milliers d’orphelins, ses kibboutz du Sud et villages du Nord détruits. Sachez plus que jamais pour qui et quoi vous donnez !

Am Israël ‘Hay ! Chavoua Tov

Que le nouveau chef d’état-major de Tsahal, Eyal Zamir, apporte une victoire complète et définitive contre l’ennemi, puisse ramener les 59 otages encore détenus par le Hamas et les gazaouis, dont 24, au mieux, seraient encore en vie.

Que tout Israël puisse trouver un peu d’apaisement et d’espoir dans Pourim et son issue favorable

Evelyne Gougenheim

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