Une femme qui craint que son mari dorme dans la soucca, quelle est la Halakha ?

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Une femme qui craint que son mari dorme dans la soucca, quelle est la Halakha ? | Réponse du rav Yits’hak Yossef, ancien Grand rabbin d’Israël.

Rav Its’hak Yossef a publié une directive au public : « Il faut construire la soucca comme d’habitude malgré la situation sécuritaire. Une femme qui est inquiète que son mari dorme dans la soucca – il en est dispensé. » Voici la décision complète.

Dans le contexte des tensions sécuritaires aux frontières nord et sud, de nombreuses questions sont parvenues au bureau du Grand Rabbin Itzhak Yossef concernant l’accomplissement de la mitsva de la soucca en ces temps. Dans une réponse détaillée, le rav Yossef a donné des instructions claires au public observant la Tora et les commandements, en particulier à ceux vivant dans des zones menacées par les tirs du nord et du sud.

« Chacun doit construire sa soucca près de chez lui comme il le fait chaque année, malgré la pression et l’anxiété liées à la guerre », a statué le rav. Il a expliqué que la crainte des sirènes d’alerte n’est pas une raison suffisante pour être exempté de la soucca, car cette crainte existe aussi en dehors de la soucca.

Cependant, le rav Yossef a évoqué certains cas où des allègements peuvent être appliqués. Concernant le sommeil dans la soucca, il a statué que dans les endroits où le temps d’alerte est court, et qu’il y a un risque de ne pas atteindre un abri à temps, il est permis de ne pas dormir dans la soucca. « Il est évident que dans un tel cas, il est dispensé, car il se pourrait qu’il n’entende pas l’alerte, et même s’il l’entend, le temps de se lever et d’atteindre l’abri pourrait être dangereux, tandis que dans la maison, il est mieux protégé », a expliqué le rav.

En ce qui concerne le repas dans la soucca, il a recommandé de continuer à manger dans la soucca comme d’habitude. Cependant, dans les localités proches de la frontière avec Gaza ou au nord, où il n’y a pas de temps d’alerte, « ils doivent faire une soucca et essayer de manger rapidement, au moins un morceau de pain (kazayit) lors du premier soir. »

Le Grand rabbin a également abordé le cas où une femme est très angoissée à l’idée que son mari dorme dans la soucca et ne parvient pas à se calmer. Dans ce cas, le rav a statué que l’homme est dispensé, car il est considéré comme servant une personne malade, ce qui l’exempte de la soucca.

Pour conclure, le rav Yossef a souligné qu’il est nécessaire de suivre en permanence les directives de la sécurité civile et a béni le peuple d’Israël en disant : « Que nous méritions d’être sous la protection de Ta paix, et que la rédemption complète arrive rapidement, amen. »

Cette lettre, comprenant les directives adressées au public, a été publiée après consultation avec les autorités de sécurité et les rabbins des communautés situées dans les zones exposées aux tirs de roquettes et de missiles.

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