Be’hadré « Harédim – Eli Klein
Le terroriste Mohammed Abu Warda, responsable d’attentats meurtriers dans les années 1990 ayant causé la mort de 44 Israéliens, devait être expulsé à l’étranger. Cependant, en raison du refus de l’Égypte, il est resté dans la bande de Gaza et a été aperçu participant à une cérémonie de restitution des corps des otages.
Un terroriste condamné à 48 peines de réclusion à perpétuité
Selon un rapport de Kan 11, Abu Warda, qui a été libéré de prison dans le cadre de l’accord d’échange d’otages, a été vu ce matin à Khan Younès, portant un keffieh vert associé au Hamas, lors de la cérémonie de restitution des dépouilles des otages au Comité international de la Croix-Rouge.
Il avait été condamné à 48 peines de réclusion à perpétuité en Israël pour son rôle dans de nombreux attentats du Hamas, notamment les attentats-suicides contre la ligne de bus 18 en 1996, qui ont coûté la vie à 44 personnes.
Dans le cadre de l’accord d’échange, Israël avait accepté sa libération à condition qu’il soit expulsé à l’étranger, mais il est resté à Gaza en raison du refus de l’Égypte de l’accueillir, tout comme 19 autres terroristes.
Blocage égyptien et négociations en cours
L’Égypte avait accepté de servir de point de transit dans le cadre de son parrainage de l’accord de cessez-le-feu. Toutefois, Le Caire conditionne l’accueil de nouveaux détenus à l’expulsion de prisonniers déjà présents sur son sol vers des pays tiers.
Selon Kan 11, des accords préliminaires auraient été obtenus avec l’Algérie, l’Indonésie et la Malaisie, et le Qatar aurait également exprimé son intérêt à accueillir certains prisonniers. Cependant, aucun transfert n’a encore été concrétisé.
D’autres terroristes de haut rang bloqués à Gaza
Parmi les 20 terroristes restés bloqués à Gaza, on retrouve également Sami Jaradat, un haut responsable du Jihad islamique palestinien, impliqué dans l’attentat de 2003 contre le restaurant Maxim, où 21 Israéliens ont été tués.
La situation de ces terroristes libérés mais non expulsés demeure une source de tensions, alors que les négociations se poursuivent pour leur relocalisation dans d’autres pays.