Un professeur du Technion : « Les communautés haredim sont des sectes, il faut s’en prendre aux rabbins »

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« Chaque secte peut être relativement facilement brisée », a-t-il affirmé. « Et cela ne passe pas par la destruction des membres de la secte, mais par la rupture du lien de contrôle exercé par le leader de la secte. »

‘Harédim 10

Des propos controversés lors d’une discussion sur l’enrôlement

Selon un rapport de Yishai Friedman diffusé sur Channel 14, le professeur Birk a participé à une réunion organisée par le mouvement Mèrets en première ligne, qui milite pour l’enrôlement des jeunes ‘harédim. Parmi les participants figuraient également le brigadier-général de réserve Ram Aminach, ancien conseiller financier du chef d’état-major, et d’autres militants comme l’avocate Ayelet HaShachar Seidov.

Lors de cette discussion, le professeur Birk a comparé les communautés ‘harédioth à des sectes, expliquant que leurs leaders exercent un contrôle total. Selon lui, pour favoriser l’enrôlement des ‘harédim, il faudrait « briser les sectes » en coupant le lien qui permet aux leaders de dominer leurs membres.

Les déclarations du professeur Birk

Le professeur a expliqué : « Le problème est que l’organisation ‘harédith en Israël est essentiellement une fédération de sectes. Elles fonctionnent comme des sectes, et le leader contrôle tout. Une secte ne peut pas être changée progressivement. Cependant, chaque secte peut être relativement facilement brisée. Et cela ne passe pas par la destruction des membres, mais par la rupture du lien de contrôle qu’exerce le leader. C’est là qu’il faut se concentrer. Il faut s’en prendre directement aux rabbins. »

Il a ajouté : « Quand une secte est brisée, on découvre souvent qu’elle comptait de nombreuses personnes ‘forcées’ d’y rester. Ces personnes relèveront la tête et des changements commenceront à se produire. Cela, combiné à d’autres actions, peut être efficace. Mais si on ne nomme pas le problème pour ce qu’il est, on se trompe de direction. »

Réaction du Technion

Suite à ces déclarations, le Technion a précisé : « Les propos du professeur Birk, aujourd’hui à la retraite, ont été tenus hors du cadre de son travail au Technion et ne représentent ni l’institution ni ses positions. »

NDLR : Mais elles prouvent quelque chose quant à l’intelligence de ces dirigeants (des universités, bien sûr) et de leur capacité de comprendre autrui…

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