Un procès pour une jupe

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Une ambulancière orthodoxe a porté plainte contre un hôpital de New York qui ne lui a pas permis de porter une jupe dans son travail.

Voici deux ans, Hadas Goldfarb, une ambulancière orthodoxe vivant à Brooklyn, reçoit une offre d’emploi émanant du « New York Presbyterian Hospital ». Offre qui est finalement résiliée du fait que la jeune femme refuse, pour des raisons religieuses, de se conformer aux exigences vestimentaires de son futur employeur. A savoir de ne porter exclusivement que des pantalons lors de son travail.

Or, Hadas Goldberg veut mettre une jupe (comme elle en a l’habitude vu ses options religieuses), jupe qui ne l’a d’ailleurs pas empêché d’exercer son métier dans d’autres endroits. S’estimant discriminée, celle qui depuis, a retrouvé un autre travail dans sa branche, porte plainte auprès de la commission qui traite de l’égalité en matière d’accès à l’emploi (Equal Employment Opportunity Commission) au motif que l’hôpital n’a pas voulu accepter une demande somme toute raisonnable.

« J’ai travaillé dans les services médicaux d’urgence pendant un certain temps et je n’ai jamais été confrontée à cette question, a-t-elle expliqué à la Jewish Telegraphic Agency. Je ne m’attendais vraiment pas à ce que cela pose un problème ». Du coup, Hadas Goldberg a de-mandé à la justice que lui soient versés des dommages et intérêts; de retrouver l’emploi qui lui a été refusé ; et que l’hôpital ainsi que la ville de New York (qui travaille avec ce dernier) cessent de refuser les demandes « d’arrangement » en matière de pantalons.

Dommages et intérêts

« Nous n’avons pas de doute que la loi est de notre côté », dit pour sa part son avocat, Joseph Aron, qui souligne que dans d’autres cas, les tribunaux se sont déclarés en faveur de ceux qui, par exemple, voulaient se couvrir la tête. Cela même quand cette pratique était contraire au « dress code » de leur employeur. Le même avoue qu’étant un père orthodoxe de trois petites filles, cette affaire revêt une résonance toute personnelle. « Quand elles grandiront et qu’elles trouveront un emploi qui les passionne, souligne-t-il, elles ne devraient pas avoir à faire des sacrifices dans l’éventualité où elles pourraient faire le travail dans la tenue qu’elles ont l’habitude de porter… »

Source Catherine Garson – Actuj.com

4 Commentaires

  1. C’est hypocrite car si le procès était intenté par des orthodoxes contre une ambulancière en débardeur ou en mini-jupe, vous n’auriez pas écrit « un procès pour une jupe » mais « Ils ont bien raison ! », alors…

  2. Je ne pense pas, nous n’aurions pas dit une pareille chose dans un autre cas.
    Là, il s’agit de défendre le droit à une dame orthodoxe de se conduire selon sa conception, et elle a raison d’avoir agi ainsi, et nous d’en parler.

  3. C’est débile!!!
    Elle n’a qu’à faire autre chose ou rester chez elle!
    Les employeurs ont le droit de choisir la personne qu’ils emploient!!

    • Ce n’est vraiment pas juste : il y a partout des lois dans ce domaine, et on n’a pas le droit de rejeter une personne du fait de ses opinions, sa conduite etc. Cette dame a raison d’insister, afin que l’on ne puisse pas en refuser d’autres pour une telle raison !

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