Les habitants de Rafah ont été invités dans un tract publié par Tsahal dans la bande de Gaza à fournir confidentiellement des informations sur les personnes enlevées. Le porte-parole de Tsahal en arabe a affirmé que les informations liées à ce sujet cette semaine avaient été multipliées par 8 par rapport à la semaine dernière.
Kikar haChabbath – David HaCohen
Le porte-parole de Tsahal en arabe, le lieutenant-colonel Avihai Adrei, a informé aujourd’hui (mardi) que récemment, les habitants de Rafah et les habitants de Gaza ont livré de plus en plus d’informations à l’armée israélienne concernant les personnes enlevées par les Israéliens qui se trouvent dans la bande de Gaza.
Adrei a souligné que les hommes et les femmes communiquent avec l’armée israélienne, et qu’ils le font en secret, dans le but de sauver la vie d’innocents.
Adrei a joint à son tweet des numéros de téléphone et des moyens de créer une copie papier dans les différents médias, afin de transmettre à travers eux des informations importantes sur les personnes enlevées et leur localisation dans la bande de Gaza.
Plus tôt ce matin, comme cela a été rapporté sur Kikar haChabbath, Tsahal a distribué un journal dans la région de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, dans lequel de hauts responsables du Hamas ont été embarrassés pour la troisième fois et intitulé « La Réalité », les photos du chef des assassins, le leader du Hamas, ont été montrées dans la bande dessinée Yahya Sinwar, à l’intérieur d’un tunnel à Khan Yunes.
À côté des photographies, issues de la vidéo du porte-parole de Tsahal révélée la semaine dernière, il est écrit entre autres : « Le sort des enfants de Sinwar est-il plus important que le sort de vos enfants ? »
Sur l’une des pages du journal, une caricature a été publiée montrant de hauts responsables du Hamas, Ismail Haniyeh et Khaled Mashal, hauts responsables de l’aile politique siégeant au Qatar, assis autour d’un somptueux repas – un aperçu de leur vie détachée de la souffrance des palestiniens à Gaza.
Au même moment, sur l’une des pages du journal, les habitants étaient appelés à rendre compte de l’état des personnes enlevées qu’ils avaient rencontrées ou vues.