Lors des premiers jours de l’hospitalisation du jeune Eliézer Mzna’hem P. à l’hôpital Schneider, à Peta’h Tikva, ses proches entretenaient encore l’espoir qu’il s’agissait d’une maladie bénigne qui pourrait être traitée par antibiotique intraveineuse. Mais les jours d’hospitalisation se poursuivirent, les résultats des examens n’étaient pas bons, et le jeune homme, ainsi que sa famille et ses amis de la Yechiva, devinrent anxieux. Son diagnostic était un problème complexe aux intestins. Les médecins étaient indécis sur la marche à suivre…
On leur proposa une opération complexe, mais les médecins doutaient de son efficacité. D’un autre côté, chaque jour qui passait accroissait le risque d’une grave hémorragie interne, qui constituait un danger de mort, que D’ préserve. Pendant ce temps, le jeune homme était suivi de près, pendant que les médecins réfléchissaient à des pistes de traitement.
Ses amis et connaissances priaient beaucoup en sa faveur, et avaient demandé en parallèle la Berakha de Guédolé Israël en faveur du jeune malade, tout en mettant l’accent sur l’incertitude, autant sur la maladie que sur son traitement, tandis que la vie du jeune homme était en danger. La mère du jeune homme, une enseignante réputée, voulut se renforcer en faveur de sa guérison, et s’adressa à ses élèves en leur demandant d’accueillir le Chabbath plus tôt comme mérite pour sa guérison, persuadée que l’accueil précoce du Chabbath apporterait la clé de l’abondance et de la guérison.
Les élèves suivirent la demande de leur enseignante et s’engagèrent à accueillir le Chabbath plus tôt, et mobilisèrent également leur famille et leurs connaissances. Au cours des semaines suivantes, de nombreuses personnes prirent l’usage d’accueillir le Chabbath plus tôt pour la guérison du jeune homme.
Quelque temps après, alors qu’il était encore hospitalisé, dans le service du Dr Guili Gilad à l’hôpital, le médecin voulut parler à la famille du jeune homme. Il déclara : « Cela fait des dizaines d’années que j’exerce et je ne comprends pas ce qui se passe. Soudain, les résultats des examens sont bons, et je ne vois aucune raison de trouver un traitement ou une intervention. Les derniers résultats attestent que la maladie a disparu sans traitement. Je ne comprends pas comment c’est possible…»
L’un des amis du jeune homme s’empressa de transmettre la nouvelle émouvante à son maître et rav, le rabbi Chimon Ba’adani zatsal, ajoutant que le jeune homme avait certainement guéri par le mérite de la Berakha du rav et ses prières. Le rav réagit immédiatement avec humilité : « Moi ? Quel rapport avec moi ? Il a eu un miracle par le mérite du Chabbath, qui l’a sauvé !» Quelques minutes de Tosséfeth Chabbath ont ajouté au jeune homme de longues années de vie…
Le message de ce récit est percutant : l’auteur du Pri Mégadim nous promet qu’en ajoutant du saint dans le profane, on prolonge sa vie. La Tosséfet Chabbath est une segoula prouvée, qui apporte une longue vie dans la santé. Chers frères, ce jeune homme a guéri, a grandi et a fondé un foyer juif. La Tosséfet Chabbath est une clé apportant la vie, une bonne Parnassa, le bonheur et la sérénité.
Nous consacrons de nombreuses forces, efforts, temps et argent dans le but de prolonger notre vie et d’assurer sa qualité et nous avons désormais un moyen à notre portée : la Tosséfet Chabbath. Accueillons le Chabbath quelques minutes plus tôt, consacrons de notre temps libre pour assurer une entrée du Chabbath sereine – et nous bénéficierons d’une longue vie dans l’abondance et la Berakha.
Ce feuillet fait partie des enseignements du rav Acher Kowalski chlita.
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