Un Etat palestinien qui nie le droit d’Israël à l’existence, vous appelez ça une « solution » ? Voilà qui en dit long sur vous, monsieur Macron

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Écoutez-moi bien. Je suis jordanien et je vous dis que la solution à deux États est morte, froide comme la pierre. Et je vais vous dire pourquoi.

En 1994, quand Yits’hak Rabbin était prêt à offrir aux Palestiniens un État sur un plateau d’argent, qui était la voix la plus forte contre cette idée ? Benjamin Netanyahou. Et comment le monde l’appelait-il ? Un radical, un ennemi de la paix, un belliciste. Même en Israël, beaucoup pensaient qu’il était extrémiste. Mais l’était-il vraiment ?

L’argument de Bibi était simple : on ne donne pas un État à des gens qui déclarent ouvertement que votre pays n’a pas le droit d’exister et que leur objectif ultime est de vous rayer de la carte. Ce n’est pas un « processus de paix », c’est un suicide national.

Il comprenait les risques en matière de sécurité. Un État palestinien en Judée et Samarie (la « Cisjordanie ») ne laisserait à Israël qu’une largeur de 14 kilomètres à son point le plus étroit. Ce n’est rien. C’est une voie d’invasion facile. C’est un cauchemar en matière de sécurité. Il aurait fallu quelques minutes pour couper Israël en deux et massacrer son peuple.

Mais Israël a-t-il écouté ? Bien sûr que non. En 2000, Ehud Barak est revenu et a adouci l’accord. Il a de nouveau proposé à Arafat un État. D’ merci, Arafat a dit non. Et pourquoi a-t-il dit non ? Parce qu’il n’a jamais voulu d’État, il voulait qu’Israël disparaisse.

Avance rapide jusqu’en 2005. Ariel Sharon a essayé une autre approche. Il a dit : « Très bien, donnons-leur un essai. » Il a donc retiré tous les Juifs de Gaza, 7 000 pionniers, expulsés de force. Il est même allé jusqu’à déterrer des tombes juives pour s’assurer que Gaza soit à 100 % judenrein. Il n’y avait plus d’excuses. Les Palestiniens avaient une chance de prouver qu’ils pouvaient diriger un État.

Alors qu’ont-ils fait ? Ont-ils construit des hôpitaux, des écoles et des infrastructures ? Ont-ils travaillé à la construction d’une nation ? Ont-ils saisi cette occasion en or et créé un mini-Etat prospère pour prouver au monde qu’ils étaient prêts à l’indépendance ?

Non. Au lieu de cela, ils ont transformé Gaza en rampe de lancement terroriste. Depuis 2005, Gaza est devenue une usine de roquettes, un camp d’entraînement djihadiste et un réseau de tunnels tout droit sorti d’un film d’horreur. Des milliards d’aide ont été déversés et, au lieu de construire un avenir, le Hamas a fabriqué des armes pour détruire Israël.

Revenons donc à la question initiale : qui avait raison, les rêveurs qui n’arrêtaient pas d’offrir aux Palestiniens un Etat ou Bibi Netanyahou, qui les avait prévenus que ce serait un désastre ?

La réponse est claire. Bibi avait raison. Les Palestiniens ne se sont jamais souciés d’un Etat. Ils se souciaient uniquement de détruire l’État juif.

Et c’est la partie que la plupart des gens ne veulent pas dire à voix haute : ce conflit n’a jamais eu pour objet « l’occupation ». Cela a toujours été un mensonge. La Cisjordanie et Gaza ne sont que des excuses pratiques. Le véritable problème est le djihad islamique.

Bibi le comprend mieux que quiconque. Les gens avec lesquels Israël négocie depuis des décennies ne veulent pas de frontières. Ils veulent l’annihilation. Il ne s’agit pas de compromis. Il s’agit d’effacer Israël de la carte.

Donc non, la solution à deux Etats n’est pas « en train de mourir ». Elle est déjà morte. Et elle est morte depuis la première fois qu’Israël a essayé de faire la paix avec des gens qui ne croient pas en la paix.

Danny Burmawi sur X – Danny Burmawi est le directeur du Project-Ex – Traduction par Gally pour Dreuz.info.

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