Quel meilleur métier un Palestinien peut-il envisager d’adopter, si ce n’est celui de devenir terroriste ! C’est ce qui ressort d’un exposé de Ouzi Dayan. Ce dernier, ancien militaire, est le directeur du Comité de défense national, et celui du Mif’al haPaïss, la loterie nationale. Il a parlé de ce que Netaniahou peut dire au président Trump : « Nous avons tenté avec les Palestiniens tout ce qui est possible. La frontière qui puisse permettre à Israël d’assurer sa propre défense de manière effective est celle du Jourdain. J’entendu une expression en anglais qui dit bien ce qu’elle veut dire : quand on parle de tractations en vue d’arriver à la paix, cela se dit : « Tractations, que la paix soit sur elles »… »
Plus sérieusement, il a rappelé d’importants chiffres : « Je voudrais attirer l’attention sur des chiffres qui ne sont pas secrets, mais qu’on évite de signaler : 7% du budget de l’Autorité palestinienne, 300 millions de dollars, sont consacré à accorder des salaires aux terroristes qui sont incarcérés dans les prisons israéliennes, à eux et à leurs familles ».
Il a ajouté : « De ce que j’ai vérifié par le passé, j’ai pu prouver deux éléments : ce n’est pas que l’incitation à la violence qui encourage le terrorisme et ce qu’on enseigne dans les écoles, mais également le soutien de la société. Celui des amis, de l’école, de la famille. Ce qui affaiblit le terrorisme, c’est le fait de s’en prendre à la famille. Ceci démoralise les candidats au terrorisme, qui avouent qu’ils redoutent ce qui va se passer avec leurs proches. Ce n’est pas pour rien que les organismes de terreur séparent les candidats de leurs familles, car il est clair que ce lien peut les décourager. Eux, les terroristes locaux, qui ont tué des Juifs, reçoivent des dizaines de milliers de shékels par mois ! Cela va contre toute logique, et contre la législation internationale. Ce salaire est fonction de la réussite de l’acte et de la qualité de son effet… »