Un grand débat a éclaté aux Etats Unis, avec des incidences sérieuses sur l’avenir de ce pays : la question est de savoir à quel point il est possible réellement d’imputer au terrorisme, à Daech en particulier, cet attentat entrepris par un isolé, instable et caractériel.
Le fait que Daech lui-même ait pris sous sa tutelle cette tuerie ne semble pas impressionner outre mesure les protagonistes que sont Obama et Trump…
Obama, pour sa part, a pratiquement refusé de parler de « terrorisme musulman ». Pourtant, même le FBI semble avoir des preuves de cette affiliation – tout en demandant à son ex-épouse de ne pas en parler aux médias…
D’un autre côté, Trump tance Obama de prendre des mesures contre l’arrivée de candidats potentiels en provenance des pays musulmans, et de reconnaitre que la lutte contre l’islam s’impose de plus en plus.
Toutefois, reproche-t-on à Trump, il diffuse trop de messages extrémistes et stupides, dont celui de commencer à envoyer des forces de police dans les mosquées des Etats Unis pour vérifier ce qui s’y passe – comme si cela n’était pas opposé à la loi américaine. Il se peut que ce candidat ait raté là une occasion en or de forger une campagne triomphale, l’amenant à la Maison Blanche, par manque de compréhension de politique et de communication…
C’est fort regrettable, car, en effet, le problème du monde actuel est celui du terrorisme musulman, contrairement à ce que M. Barak Obama veut faire croire, et ne pas le combattre est une erreur fatale !
Le crime récent, perpétré en France contre un haut gradé de la police, ne peut que compléter et renforcer cette image. Toutefois, et cela a son importance, François Hollande a su accorder à ce crime la mention « acte terroriste », sans hésiter…
Israël le sait pertinemment, mais justement, accepter cette idée revient à comprendre le narratif israélien, ce qui dérange fortement nombre de dirigeants politiques dans le monde.