Tsvika Mor, dont le fils est retenu en otage à Gaza, a déclaré à i24news que la lettre des pilotes appelant à la fin de la guerre est un acte politique, loin d’exprimer une quelconque compassion envers les otages et leurs familles.
Aroutz 7
Tsvika Mor, le père d’Eitan, otage à Gaza, affirme que la lettre des pilotes demandant l’arrêt de la guerre est un acte politique qui ne témoigne d’aucune réelle sollicitude envers les otages ou leurs proches.
« J’ai compris qu’ils ne veulent pas ramener les otages. Pour toutes les organisations qui appellent à l’arrêt des combats, leur objectif est de laisser les otages là-bas, parce qu’autrement les chances que Netanyahou reste Premier ministre en 2026 augmenteraient. Nous les avons entendus dire cela explicitement. Ceux qui exigent de cesser les combats font en sorte qu’il y ait toujours des otages à Gaza.
« Si la lettre était factuelle, je pourrais envisager qu’elle ait sa place, mais il s’agit d’un message entièrement politique, rempli de propos que nous avons l’habitude d’entendre de la gauche. La lettre nuit aux otages, et ses auteurs ne s’en soucient pas. Même s’ils se drapent dans les habits du libéralisme, de l’humanisme et de la compassion pour les otages, en réalité, cela ne les touche pas », a déclaré Mor dans l’interview accordée à i24news.
Il a aussi raconté avoir reçu un appel téléphonique du Premier ministre Benyamin Netanyahou : « C’était un appel inattendu, transmis par Gal Hirsch, le premier appel personnel adressé à Efrat et moi. Il nous a informés que des négociations étaient en cours en permanence, et que l’État d’Israël insistait pour qu’au moins dix otages soient inclus dans l’accord. »
« Au sein du Forum Tikva, nous sommes opposés à des libérations par vagues et exigeons qu’ils soient tous libérés en une seule fois. Cela nécessite une pression intense sur le Hamas jusqu’à ce qu’il accepte nos conditions. Nous refusons toute sélection qui laisserait des otages sur place, et nous exigeons du gouvernement qu’il les ramène tous en une seule fois, en un seul jour, dans un seul bus. Nous restons fermes sur notre position, et le Premier ministre agit selon ce qu’il estime être juste. En fin de compte, le Premier ministre a des résultats à faire valoir. Il a déjà ramené 196 otages par étapes. Je comprends qu’il le fasse pour préserver la capacité de faire tomber le Hamas – sinon, il aurait déjà dû capituler depuis longtemps, d’après les appels que l’on entend en permanence de différents bords dans le pays », a-t-il conclu.
