Trump : « Si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à midi, l’enfer se déchaînera »

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Le président des États-Unis, Donald Trump, a lancé une menace sans précédent contre le Hamas : « S’il ne libère pas tous les otages d’ici samedi à midi, la trêve pourra être annulée et l’enfer tout entier s’abattra sur Gaza. » Il a prononcé ces paroles en réponse à la déclaration du Hamas suspendant la libération des otages.

JDN – Israël Zeev Leventhal

Alors qu’en Israël, les discussions se poursuivent sur la manière de réagir à la suspension de la libération des otages annoncée par le Hamas et le rejet des termes de l’accord –, Donald Trump a posé un ultimatum clair et inédit à l’organisation terroriste. Cet avertissement a même été publié sur le compte officiel de la Maison Blanche, renforçant la portée de ses propos.

Lors d’un briefing avec des journalistes à bord de l’Air Force One, Trump a déclaré : « Pour moi, si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi à midi, la trêve pourra être annulée et l’enfer se déchaînera. C’est entre les mains d’Israël. »

Trump a précisé qu’il n’acceptera plus de libérations progressives : « Les otages doivent être libérés en une seule fois, pas par petits groupes. Pas trois, puis quatre, puis deux. Sinon, il faut laisser l’enfer se déchaîner. »

Il a également réagi à la situation des otages déjà libérés : « Quand j’ai vu l’état dans lequel les derniers otages sont revenus, y compris les femmes – notamment celle qui a été blessée à la main (Emily Damari, qui a perdu deux doigts) –, ils ressemblaient à des survivants de camps de concentration. Hamas découvrira ce que je veux dire par « jusqu’à samedi à midi ». Ce sont des gens malades. »

Trump a ensuite précisé son intention de détruire tous les bâtiments à Gaza, déclarant : « Il ne restera plus de Hamas. » Il a également évoqué sa future rencontre avec le roi de Jordanie et le président égyptien à Washington, affirmant que si ces derniers refusent d’accueillir des Gazaouis, il envisagerait de suspendre l’aide américaine à leurs pays.

Hier déjà, Trump avait adressé un avertissement au Hamas. Lors d’une conférence de presse à bord de l’Air Force One, il avait laissé entendre qu’il commençait à perdre patience face au rythme lent des libérations : seulement trois otages par semaine. Il avait critiqué l’état des otages, conséquence des sévices et de la privation de nourriture infligés par le Hamas : « Le Hamas est une catastrophe… J’ai vu les otages revenir aujourd’hui. Ils ressemblaient à des survivants de la Shoah. Ils étaient dans un état épouvantable, émaciés… Cela ressemblait aux images des survivants des camps. Je ne sais pas combien de temps nous pouvons encore laisser cela se produire. »

Hier soir, le porte-parole du Hamas, Abu Obeida, avait annoncé la suspension de la sixième phase de la libération des otages, accusant Israël de violations de l’accord. Le Hamas a ensuite publié un message légèrement plus conciliant, déclarant que l’annonce avait pour but de donner à Israël le temps de corriger les prétendues violations.

En Israël, les autorités ont réagi en augmentant le niveau d’alerte dans le sud du pays. Tsahal a annulé toutes les permissions sortie des soldats dans la région. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné à Tsahal de se préparer à une reprise des hostilités. Ce matin, une réunion du cabinet est prévue pour décider de la réponse israélienne à ce qu’ils considèrent comme la violation la plus grave de l’accord par le Hamas.

Le sénateur républicain Tom Cotton a soutenu les propos de Trump : « Le Hamas est une organisation terroriste brutale qui a massacré et affamé non seulement des Israéliens, mais aussi des Américains. Le président Trump a raison d’exiger la libération des otages et de clarifier que nous soutiendrons Israël jusqu’au bout si cet accord échoue. »

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