L’élection de Donald Trump a ravivé des attentes et des tensions au Moyen-Orient, et les regards se tournent vers la manière dont il tiendra ses promesses, notamment en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Le Hamas, par la voix de son porte-parole Sami Abu Zuhri, a immédiatement réagi à cette victoire, appelant Trump à apprendre des erreurs de l’administration Biden et à mettre fin à l’escalade de violence dans la région. Après les récentes déclarations de Trump sur son soutien à la guerre défensive d’Israël, le Hamas reste en alerte, prêt à évaluer l’engagement du nouveau président.
L’onde de choc de l’élection américaine a rapidement pris une dimension plus concrète sur le terrain avec une attaque du Hezbollah. À peine quelques heures après le discours de victoire de Trump en Floride, le groupe libanais a tiré plusieurs roquettes sur Trump Heights, une communauté située sur le plateau stratégique du Golan et baptisée en l’honneur de l’ancien président américain en 2019. Cette attaque a déclenché des sirènes et temporairement suspendu les vols à l’aéroport international Ben Gourion (NDLR : enfin, se sont ajoutés à cela une dizaine de roquettes lancées sur Tel Aviv et sur l’aéroport, hier, mercredi…). Depuis le 8 octobre 2023, le Hezbollah a tiré plus de 16 000 projectiles sur Israël, intensifiant la pression sécuritaire sur le pays.
Le plateau du Golan, reconnu par les États-Unis comme territoire israélien sous l’administration Trump, est devenu un point de tension symbolique entre Israël et ses voisins hostiles. Cet espace stratégique, occupé depuis la guerre de 1967, est perçu par Israël comme une barrière de protection, bien que sa souveraineté soit contestée par la communauté internationale.
Les récents événements marquent une nouvelle phase dans la politique du Moyen-Orient, où Trump sera rapidement testé quant à ses intentions et sa capacité à stabiliser la région. La stratégie de Trump face aux provocations du Hamas et du Hezbollah sera surveillée de près. Au-delà des discours, il devra montrer sa capacité à naviguer entre son soutien affirmé à Israël et la pression pour mettre fin aux conflits armés qui minent la stabilité régionale.
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