Földi Làszlo (ancien spécialiste des services secrets civils hongrois) évoque l’évolution du terrorisme islamique en Europe.
2 janvier 2017, émission TV HIRVILAG (Hongrie)
«Jusqu’à présent, les terroristes étaient des amateurs, les vrais pros n’ont même pas commencé leurs actions.»
Selon les experts de la politique de défense et Földi Làszlo, le pire, en Europe, est à venir.
2016 s’est terminée avec le terrorisme et 2017 a commencé avec le terrorisme.
«Si la situation a évolué de la sorte ces deux dernières années, c’est que la manière de nous défendre est mauvaise. Non seulement cela se voit dans la gravité des attentats, qui se mesure par le nombre de morts, mais aussi dans les conséquences de ces atrocités… à savoir dans la peur générale qui s’est installée, peur engendrant un sentiment d’insécurité ; les agressions sexuelles massives ont réussi à modifier notre mode de vivre, à “piétiner nos habitudes festives”.
Földi tire un parallèle avec la Deuxième Guerre mondiale, la situation était alors bien plus simple. Il y avait des sirènes, puis des bombardements, il y avait des morts mais en dehors de ces temps de bombardements, les civils, derrière les fronts, menaient une vie normale, sans peur. Ils se savaient en guerre et les autorités agissaient en conséquence.
“À présent, les Nord-africains ont pu ‘remettre le couvert’ à la St-Sylvestre, en plusieurs endroits, malgré une importante mobilisation sécuritaire.
Une défense efficace à 100% n’existe pas contre le terrorisme… mais le problème principal est ailleurs. En effet, les forces des services de sécurité ont reçu l’ordre de se défendre, sans préciser contre quelles attaques et où.
Compte tenu de la situation, ces services n’ont pas reçu l’ordre adéquat,– faire de l’ordre–, mais l’ordre de,– défendre la population contre le terrorisme–, ordre inapplicable efficacement du fait de la nature imprévisible de ce terrorisme.
Actuellement, l’Europe ne se trouve pas dans une situation où une logique ‘humanitaire de paix’ s’applique, elle se trouve dans une situation où une logique ‘de guerre’ est nécessaire, avec tout ce que cela implique.
L’Europe doit changer sa logique de défense et mieux définir les cibles… alors qu’elle persiste à nier qu’elle a été entraînée dans une guerre. La logique de la guerre veut que ceux qui m’attaquent doivent être éliminés. Pour le moment ça ne se passe pas ainsi sur le continent européen. La plupart des forces de l’ordre ont reçu l’ordre de se défendre contre quelque chose dont vous ne pouvez pas vous défendre. Cependant, si nous admettons et déclarons que nous sommes en guerre, logiquement, le concept de protection va changer. Si nous voulons faire de l’ordre, nous devons commencer par interdire que des personnes puissent venir, circuler et partir illégalement de l’Europe.”
Il a souligné que le terroriste de Berlin n’a pas été expulsé parce qu’il ne disposait pas des documents originaux tunisiens… alors que le problème était qu’il soit déjà arrivé ainsi en Europe.
Pour Földi, si un individu est suspecté d’intentions terroristes, les services secrets ne peuvent agir efficacement qu’en “l’extrayant” sans délai de la circulation (il ne faut pas attendre que quelque chose arrive pour le faire).
Le djihadiste de l’attentat de la St-Sylvestre à Istanbul avait été repéré par les services secrets. Il avait commis des délits sous 8 ou 9 identités différentes, dans différents pays, il avait recherché la recette de la fabrication de bombe sur internet, etc…
Malgré tout cela, il ne pouvait ni être expulsé, ni même incarcéré préventivement.
ils vont commencer les attentats coordonnés à large échelle… comme l’Europe n’en a jamais connu
Földi précise que les vrais pros du terrorisme ne se sont pas encore réellement manifestés.
“Jusqu’à présent, ceux qui ont commis des actes terroristes étaient des amateurs. Les soldats formés de l’EI, les agents de l’EI qui opéreront dans le futur en Europe prennent place aujourd’hui, ils évaluent le terrain, organisent des réseaux, distribuent des tâches différentes, en particulier parmi les descendants d’immigrants de la deuxième et troisième génération. Lorsque cela sera fait, ils vont commencer les attentats coordonnés à large échelle… comme l’Europe n’en a jamais connu.”
Ces attentats coordonnés seront plus efficaces, leurs effets seront bien plus dévastateurs.
Commentaire :
- Les attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l’organisation terroriste État islamique, étaient déjà coordonnés. Trois commandos distincts ont opérés :A Saint-Denis, aux abords du Stade de France, à Paris, trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants et l’attaque la plus meurtrière dans la salle de spectacle du Bataclan.
- Durant les célébrations du Nouvel An le 31 décembre 2015, une vague d’agressions sexuelles, et autres, ont lieu à Cologne. Le ralliement des agresseurs, à Cologne, a été planifié et organisé… et tout cela s’est fait sans trop d’efforts et de difficultés. Cette année, si le plan a échoué à Cologne, bien qu’un millier de “NAFRIS” aient afflué à la gare de Cologne, c’est parce qu’ils se sont heurtés à un important dispositif policier, sans trouver de fêtards ; plus personne n’ayant envie de s’y amuser.
- Autriche, Innsbruck, plusieurs agressions sexuelles. […]… lors des célébrations du Nouvel An (2016 -2017) sur la place centrale de cette commune du Tyrol (sud) où quelque 25 000 personnes étaient rassemblées. “Nous n’avons jamais été confrontés à quelque chose de comparable dans le passé”, a indiqué à l’AFP Ernst Kranebitter, de la police régionale. […]** Ces agressions sexuelles contre la population féminine européenne durant les festivités ne sont qu’une démonstration de force organisée, coordonnée de l’EI et des organisations islamiques qui opèrent à l’ombre. Un avant-goût de ce que l’avenir nous réserve.
Il est urgent que la population prenne conscience de ce qui lui prend au nez et agisse en conséquence.
© Kandel, pour Dreuz.info.
Les Européens n’ont pas encore compris que leurs actuels agresseurs sont les descendants des barbaresques qui s’attaquaient à tous les navires marchands en Méditerranée et procédaient à des razzias dans tous les pays européens y compris en Islande pour ramener des personnes qu’ils réduisaient en esclavage dans toute l’Afrique du nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye). Leur économie dépendait de cette piraterie admise et agréée par la Régence. La France a mis un terme à ces exactions en occupant cette région en 1830. Certains individus – de ces populations issues de la colonisation du Maghreb par des tribus venus d’Arabie qui ont forcé les autochtones (Berbères chrétiens) à embrasser l’Islam – ont commencé, après d’autres peuples colonisés, avec justes raisons, à revendiquer l’indépendance des trois départements français d’Algérie en commettant des exactions en 1945, stoppées rapidement. Devant l’inertie des dirigeants politiques quant aux réformes nécessaires, ils les ont reprises en 1954 et jusqu’en 1962, sinon avec la complicité de tous les Européens, du moins avec leur entière sympathie, voire avec l’aide de certains – y compris des Américains – dès la découverte par les français des hydrocarbures dans le sous-sol saharien. Cette complicité irréfléchie, voire infantile, à l’égard des arabo-musulmans, qu’ils ne connaissent pas, que tout sépare des mœurs et de nos us et coutumes considérés par eux comme étant dévoyées ; ils s’en donnent à cœur joie dès l’instant où ils pénètrent en EUROPE. C’est ainsi que notre actuelle situation a été créée par notre faute, et nous en subiront les conséquences pour un bon bout de temps…