« Terrifiées, sous terre » : les premiers détails sur la captivité des otages

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Les récits poignants des captives Emily, Doron et Romi sur leur captivité à Gaza

Les premiers témoignages d’Emily Damari, Doron Steinbrecher et Romi Gonen, libérées dimanche après une longue captivité sous le Hamas à Gaza, offrent un aperçu bouleversant de leurs conditions de détention. Après 471 jours de confinement, ces femmes racontent une expérience marquée par l’isolement, la peur et la résilience.

Une libération inattendue

Selon leurs récits, elles ont été initialement détenues ensemble avant d’être séparées. Elles ont appris leur libération seulement quelques heures avant son exécution. « Nous n’arrivions pas à croire que nous rentrions enfin chez nous », ont-elles confié. Ce moment d’espoir contrastait fortement avec les conditions de leur captivité.

Conditions de vie souterraines
Les témoignages décrivent des périodes prolongées sans lumière naturelle, les femmes étant confinées dans des espaces souterrains. Bien que certaines aient reçu des soins médicaux ou des médicaments, les ressources étaient souvent insuffisantes. L’une d’entre elles a même subi une intervention chirurgicale sans anesthésie, pensant ne jamais survivre à son calvaire.

Soutien mutuel et survie
Malgré l’adversité, les captives ont trouvé des moyens de se soutenir mutuellement. Pendant 15 mois, elles ont partagé les tâches quotidiennes, comme cuisiner, tout en suivant les nouvelles grâce à des émissions de télévision et de radio diffusées par leurs ravisseurs. Elles ont ainsi pu suivre les efforts de leurs familles pour obtenir leur libération. « Nous avons vu votre combat ; nous avons entendu nos familles se battre pour nous », ont-elles raconté. Mais ces informations leur ont également révélé des tragédies, notamment la perte de nombreux amis lors des attaques du 7 octobre.

Terreur lors de la libération

Les captives ont exprimé leur peur lors de leur transfert final, du contrôle des terroristes vers la Croix-Rouge. Elles ont décrit une foule hostile les entourant à Gaza avant leur remise aux autorités internationales. « Ces derniers instants étaient terrifiants », ont-elles affirmé.

Le rôle essentiel de Romi Gonen
Emily Damari a révélé avoir passé beaucoup de temps avec Romi Gonen, les deux femmes étant souvent transférées ensemble entre différentes cachettes. Romi, médecin de profession, a joué un rôle crucial en prodiguant des soins à Emily. Cette dernière avait perdu deux doigts à la suite d’une blessure par balle lors des attaques d’octobre, en plus d’une blessure grave à la jambe.

Une expérience marquée par la résilience

 

Malgré les conditions difficiles, les trois femmes ont démontré une force remarquable face à l’adversité. Leur témoignage met en lumière les souffrances endurées par les otages, tout en révélant leur courage et leur solidarité dans des circonstances extrêmes.

Jforum.fr

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