Le tout puissant président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, a essuyé une tentative de putsch durant le Chabbath Balak. Elle a échoué.
Sur le moment, la situation semblait trouble, et Erdogan a déjà demandé l’accueil en Allemagne – qui n’a pas accepté, mais par la suite, l’armée est parvenue à rétablir l’ordre, non sans abattre plus d’une centaine de personnes et blesser des milliers, ainsi qu’effectuer un important nettoyage dans le cadre de l’armée.
Erdogan accuse un ancien compagnon de route, Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis, et exige son extradition des Etats Unis.
Il faut dire que les plans sur lesquels la politique turque actuelle est en défaut ne manquent pas : le pays se livre à une attaque en règle de la minorité kurde, finit par s’opposer à Daesh, rejette toute responsabilité dans le génocide arménien, qui n’a pas existé, selon la Turquie, etc.
De plus, la volonté non cachée de Erdogan de redonner à son poste dans le pays le prestige sultanesque d’antan n’est pas fait pour plaire à tout le monde, loin de là.
Toutefois, divers voix commencent à s’élever et à demander : d’où sait-on que Erdogan n’a pas fomenter cette tentative de « putsch » ? Il est vrai, effectivement, que tout cela laisse Erdogan en meilleure position qu’auparavant, puisque diverses bases d’oppositions qui existaient effectivement ont à présent été nettoyés, des centaines de personnes tuées et des milliers d’autres de blessés, ou de jetés dans les prisons turques – de la manière fort radicale dont seul un pays tel que la Turquie est capable d’agir…
Nous fuyons en général toute tentative d’expliquer des évènements par voie de conspiration. Là, cela n’est pas évident…