HANDOUT / SANA / AFP
La Russie a accusé Israël d’avoir mis « en danger direct […] deux avions civils » sur le point d’atterrir, lors du raid présumé de Tsahal, mardi soir.
Le ministère de la Défense russe a qualifié cette opération militaire en Syrie de « provocation ».
Moscou a également accusé Israël de « violation grossière de la souveraineté » syrienne avec ses frappes, précisant qu’un total de 16 missiles avaient été tirés. Selon la même source, 14 d’entre eux ont été interceptés par l’armée de l’air syrienne.
La Russie a indiqué qu’au moins trois soldats du régime ont été blessés lors de ce raid. Plusieurs hauts responsables du Hezbollah auraient été touchés alors qu’ils montaient dans un avion à destination de l’Iran, a rapporté Newsweek mercredi, citant une source du ministère de la Défense américain.
Cette dernière, sous couvert d’anonymat, a déclaré au magazine qu’elle avait reçu les informations de hauts responsables de l’armée israélienne. Elle a ajouté que des armes iraniennes avaient également été visées, y compris des composants de système de positionnement par satellites (GPS).
Le système de défense anti-aérienne israélien a intercepté mardi soir un missile tiré depuis la Syrie, a annoncé l’armée, après que la défense anti-aérienne syrienne est entrée en action contre des « cibles ennemies » près de Damas, avait rapporté plus tôt l’agence officielle Sana.
Un système de défense aérienne de Tsahal à été activé suite à un missile anti-aérien tiré depuis la Syrie.
— Tsahal (@Tsahal_IDF)December 25, 2018
Aucun blessé ni dégât n’a été signalé du côté israélien, a précisé l’armée.
« C’est un raid israélien »
« C’est un raid israélien », a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
#المرصد_السوري طائرات إسرائيلية من أجواء #لبنان تقصف ريفي #دمشق الغربي والجنوبي الغربي وتصيب 3 مستودعات أسلحة لحلفاء النظامhttps://t.co/y3a9lCDPIs
— #المرصدالسوري #SOHR (@syriahr)25 December 2018
Si la responsabilité d’Israël est avérée, il s’agirait des premières frappes menées depuis que le président américain Donald Trump a annoncé la semaine dernière le retrait des troupes américaines de Syrie.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a averti à de multiples reprises qu’il ne permettrait pas à l’Iran, allié du régime de Bachar al-Assad, de s’implanter militairement en Syrie.
Ces dernières années, Israël est passé à l’action en menant des centaines de raids aériens contre ce qui a été présenté comme des objectifs militaires iraniens en Syrie ou des convois d’armes sophistiquées destinées au Hezbollah, l’allié libanais de l’Iran.
« La décision de retirer les 2.000 soldats américains de Syrie ne changera pas la cohérence de notre politique. (…) Si besoin, nous élargirons même nos actions là-bas », a récemment clamé Netanyahou.
Dimanche, le chef d’état-major israélien Gadi Eizenkot a pour sa part estimé que la décision du président Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie était un « événement significatif » au Moyen-Orient, mais ne devait pas être « exagérée ».
Invité à s’exprimer lors de la conférence « Tsahal et la société israélienne » qui se tenait au centre interdisciplinaire d’Herzliya, Eizenkot a affirmé que l’Etat hébreu gère « seul ce front (syrien) depuis des décennies ».
Apparemment les Russes commencent à avoir peur que les Israéliens montrent au monde entier que leur matériel n’est que du trompe l’œil comme ça l’a toujours été.
Ils le gardent le bon matériel, et les défectueux ils les vendent aux arabes, merci monsieur Poutine.
La propagande russe marche bien, Poutine est un très bon vrp et les beurres des abrutis, donc ils arrivent à s’arranger.