Par Le Figaro avec AFP
Dans la foulée, la coalition au pouvoir à Damas et menée par les islamistes a annoncé avoir envoyé «d’importants renforts vers les alentours de Lattaquié, Tartous et Jablé», principales villes de la côte, fief de la minorité alaouite dont est issu le président syrien déchu. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), «au moins quatre combattants» du groupe islamiste syrien proturc Faylaq al-Cham (notre illustration : leur logo) ont été tués dans de violents affrontements près de Lattaquié les opposant à des éléments fidèles à l’ancien régime qui volaient des armes ».
Restituer les «biens publics»
«Les forces présentes à Lattaquié s’efforcent de régler la situation et de demander des comptes aux auteurs de ces actes», a réagi la coalition sur Telegram, rappelant qu’il était «strictement interdit de porter des armes à Lattaquié». Selon l’OSDH, les habitants de la région avaient demandé samedi aux nouvelles autorités «d’intervenir contre les fauteurs de troubles dans une région caractérisée par la coexistence de plusieurs composantes du peuple syrien».
Le nouveau pouvoir a annoncé samedi avoir mis en place un numéro vert pour que les habitants des villes de Tartous et Lattaquié fassent parvenir leurs signalements. Elles ont aussi appelé «toute personne s’étant emparée de biens publics» à les restituer «dans un délai maximal de sept jours». Mardi, elles avaient appelé «les formations militaires et les civils» de la région côtière à «ne pas confisquer d’équipements, d’armes ou de véhicules publics» sous peine de sanctions.