Rien n’arrête Donald Trump, et du reste les sondages sont même assez positifs à son égard…
L’un des derniers avertissements poussés par ce candidat haut en couleurs au poste de Président des Etats Unis concerne le peuple d’Israël : si lui, Trump, n’est pas élu, Israël est en danger ! Au courant d’une rencontre avec des représentants de syndicats de Cleveland, il a déclaré qu’avec Clinton, l’Iran détruirait Israël, pas moins.
Dans une semi-rencontre publique avec Mme Clinton, il a critiqué le gouvernement Obama pour sa mauvaise gestion des accords avec l’Iran, et en particulier le transfert de la somme faramineuse de 1,7 milliards de dollars en cash, destinés à ce régime dangereux.
Trump a ajouté de l’huile sur le feu en déclarant que Putin avait une meilleure compréhension de ce qu’est diriger un peuple que son concurrent américain…
Quant à la sécurité des Etats Unis, les avis étaient partagés : Trump veut renforcer l’armée américaine, et arriver à « la paix par la force », tandis que Mme Clinton est certaine de pouvoir contrer Daesh de l’extérieur, sans intervention armée sur le terrain.
La prochaine confrontation entre les deux, en face à face cette fois, aura lieu dans un mois. Cela semble devoir être intéressant…
Trump ou pas, on semble oublier, que si Israël existe, il y a certes une volonté hébraique du peuple « d’être »
Mais avant tout il y a HACHEM !
Alors arrêtons de croire qu’Israël, ne tient que grâce à l’Amérique, ce pays n’est qu’un moyen.
Maintenant lisez la Tora pour comprendre qu’Israël ne disparaîtra jamais.
Si ISRAEL disparaissait, l’humanité n’a pas d’avenir, car Israël est le prototype d’une humanité en voie de réussite.
En voici un courrier complexe : d’un côté, cette personne a totalement raison, tout dépend de l’Eternel, et le reste n’est que vanité. Mais d’un autre, peut-on réellement parler d’une volonté hébraïque du peuple d’« être » ?
Nous aurions préféré dire : voici plus de deux siècles, un grand éveil s’est fait jour dans le peuple juif, à partir du Ba’al Chem tov et du Gaon de Vilna, amenant ces deux grandes lumières du peuple juif à faire s’amorcer un éveil pour la Terre sainte et pour le retour à Sion. Ce sont leurs disciples, et uniquement eux, qui ont permis un vrai renouveau du Yichouv.
Ils visaient à rétablir la mitsva de Yichouv haArets.
Dès lors, la question de savoir sur quel pays faire reposer notre « sécurité » est plus que stupide, peut-être renégate, tout à l’image d’antan, quand les prophètes reprochaient déjà à Israël de vouloir faire reposer leur assurance sur ce roseau brisé qu’était l’Egypte, ou l’Assyrie, ou tout autre grande puissance.
Toutefois, c’est comme cela que nous fonctionnons : nous aimons entendre que telle ou telle nation est avec nous – ce qui n’est pas interdit ! C’est quand nous pensons que, sans elle, rien n’est possible, que nous pêchons ; mais être heureux du fait que les Etats Unis, ou tel candidat à sa présidence, se déclare prêt à nous soutenir – et en fait d’aller voter pour lui, si nous en avons le pouvoir -, il n’y a a priori rien de mal.
Attention aux fautes d’orthographe
Boff, quand c’est du Trump…
En effet, il ne faut pas s’y tromper. Sans vouloir être méchant, je dirais : « Ein émouna ba-Goïm », et si je devais avoir peur de l’homme sans que cela ne remette nécessairement en question la crainte de D’, je commencerais à m’inquiéter des dirigeants d’Israël.
Il faut bien se rendre à l’évidence que si quelqu’un veut nous imposer de travailler le Chabbath, ou de ne pas travailler le dimanche, ou si quelqu’un décrète que telle ou telle région sera vidée de ses Juifs en terre d’Israël et les synagogues détruites entièrement en une seule nuit, le dernier mot revient à l’exécutif, donc au gouvernement, dont on nous a montré récemment le dirigeant occupé à promener un chien. La face de la génération serait-elle telle celle ce dernier, celle d’un chien ?