Un communiqué de l’armée israélienne (Tsahal) a annoncé que les zones ouvertes adjacentes à la clôture de sécurité dans les régions de la Galilée occidentale et de la Haute Galilée sont interdites d’accès aux civils par ordre du commandement militaire.
Ma’ariv – Avi Achkenazi
Ce matin (vendredi), un porte-parole de Tsahal a précisé que ces zones restent fermées en raison des risques potentiels, notamment la présence d’engins non explosés. En cas de découverte d’un objet suspect de ce type, il est impératif de s’en éloigner immédiatement et d’en informer les forces de sécurité ainsi que la police israélienne. Les engins non explosés représentent un danger de mort, pouvant contenir des matériaux explosifs.
Le communiqué souligne également que Tsahal demande au public de ne pas pénétrer dans les zones interdites, afin de permettre aux forces de sécurité de poursuivre leurs missions.
Cette annonce fait suite à deux incidents récents où des civils ont été autorisés par erreur à entrer dans des territoires ennemis, au Liban et en Syrie. En début de semaine, il a été révélé qu’un civil avait été conduit dans une zone militaire fermée du Mont Hermon par des responsables du commandement nord, en violation des protocoles en vigueur. Des officiers supérieurs ont reconnu que cette entrée n’avait pas été autorisée ni réalisée selon les procédures officielles.
Un autre incident, survenu trois semaines plus tôt, a conduit à la mort de Ze’ev Hanoch (Zabo) Ehrlich, un archéologue de 70 ans originaire d’Ofra en Cisjordanie. Ehrlich avait accompagné une unité du 13e bataillon de la brigade Golani, sous le commandement du colonel (réserve) Yoav Yerum, dans une mission visant à prendre le contrôle d’un point stratégique dans une forteresse archéologique proche d’une mosquée, dans la région de Tyr, au Liban. Lors d’un affrontement avec des militants présents sur le site, Ehrlich, vêtu d’un uniforme et armé, a été tué.
