Sourires à Balfour : peu importe ce que décidera la Cour suprême – ils en paieront le prix

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Après la fête et le dépôt des déclarations dans le cadre du recours, les juges de la Cour suprême devront rédiger un jugement qui, quelle qu’en soit l’issue, provoquera une tempête dans l’opinion publique. Aucun des camps ne souhaite un compromis.

Ma’ariv – Me Bloch

Dans sa réponse à la Cour suprême concernant la demande d’annulation de l’ordonnance provisoire interdisant le limogeage du chef du Shin Bet Ronen Bar, le gouvernement a clairement indiqué ne pas vouloir de compromis avec la conseillère juridique du gouvernement. Pour l’exécutif, il est « juste et nécessaire » de le limoger — et le plus tôt sera le mieux.

« Le maintien en fonction du chef du service, en dépit de sa défiance affichée envers le gouvernement et de son refus provocateur de lui rendre des comptes, a porté la perte de confiance à des sommets inédits », peut-on lire dans la réponse officielle du gouvernement.
Par cette phrase, le gouvernement affirme que le conflit de confiance avec Bar n’a fait que s’aggraver depuis l’ordonnance provisoire, et tient les juges pour seuls responsables de cette situation.

Lors de sa prestation de serment en tant que vice-président de la Cour suprême, le juge Noam Sohlberg avait appelé à « résoudre les différends à l’amiable, par le dialogue et la compréhension, en dehors des murs du tribunal ». Il avait également déclaré : « Tout ne doit pas forcément être tranché par la justice. Un jugement est toujours une solution de dernier recours. »

Mais dans le cas présent, il semble qu’un jugement soit inévitable : aucun des deux camps n’est prêt à céder.

  • La conseillère juridique du gouvernement estime que le limogeage de Ronen Bar est illégal, étant donné que Netanyahou est en situation de conflit d’intérêts sur ce dossier.

  • Le gouvernement, de son côté, affirme que, après le retrait officiel de confiance en Bar, il existe un risque réel pour les relations étrangères d’Israël et la coopération avec les services de renseignement internationaux.

Après la fête et le dépôt des déclarations dans le cadre du recours, les juges de la Cour suprême seront contraints de trancher. Quelle que soit leur décision, elle provoquera une onde de choc dans le public.

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