Une enquête de l’Institut israélien de la démocratie montre : la majorité du public pense que le procès de Netanyahou découle de motifs politiques. 51% des personnes interrogées pensent qu’Israël doit attaquer militairement les installations nucléaires de l’Iran même sans le consentement des États-Unis.
Be’hadré ‘Harédim – Meir Gilboa
Un sondage publié aujourd’hui (mercredi) par l’Israel Voice Index de l’Israel Democracy Institute indique que la majorité du public pense que le procès de Netanyahou est une utilisation de la procédure judiciaire à des fins politiques.
Selon les résultats, 42% du public pense que le procès de Netanyahou est l’utilisation de l’outil juridique à des fins politiques, seulement 39% des personnes interrogées ne sont pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle le procès de l’ancien Premier ministre est motivé par des raisons politiques.
Une analyse des données des personnes interrogées dans l’enquête montre que la plupart des électeurs des partis d’opposition pensent que le procès de Netanyahou repose sur une utilisation de l’outil juridique à des fins politiques, alors que, comme on pouvait se l’imaginer, la plupart des partisans des partis de la coalition pensent que le procès de Netanyahou n’est pas motivé politiquement.
Un autre sujet sur lequel les répondants ont été interrogés était la question iranienne. 54% des personnes interrogées pensent que l’Iran représente un danger existentiel, dans une large ou très large mesure, pour Israël, un quart des personnes interrogées pense que le danger provenant de l’Iran est « moyen » et seulement 13% des personnes interrogées pensent que le danger d’Iran est restreint.
Ici aussi, dans la répartition des répondants par secteur, il n’y a pas de surprises : 62% du public israélien pensent que l’Iran est un danger existentiel pour Israël, alors que le secteur arabe seulement 19% pense que l’Iran est un danger existentiel.
Agression de l’Iran : 51 % des personnes interrogées pensent qu’Israël devrait attaquer militairement les installations nucléaires de l’Iran, même sans le consentement des États-Unis. Seuls 31 % des personnes interrogées ne sont pas d’accord pour dire qu’une action militaire doit être entreprise sans le consentement des États-Unis.