Smotrich a déclaré : « Nous ne lâcherons pas prise jusqu’à ce que nous détruisions nos ennemis et que nous rétablissions pleinement la sécurité en Israël, jusqu’à la victoire. »
Le ministre des Finances a abordé les discussions sur un éventuel accord dans le nord, en précisant : « Notre point de départ est une liberté d’action opérationnelle totale de Tsahal dans le sud du Liban. C’est une condition incontournable. À la fin de la guerre, nous aurons une liberté d’action à Gaza, et nous aurons également une liberté d’action au Liban. »
« Nous n’accepterons aucun accord qui ne vaut même pas le papier sur lequel il est écrit. Nous changeons notre conception de la sécurité et nous ne reviendrons pas à des décennies de politiques de retenue et de menaces sans réponse. Cela ne se reproduira plus. »
Smotrich a évoqué les efforts pour la libération des otages, affirmant : « Nous ne conclurons pas d’accord avec le Hamas pour mettre fin à la guerre, car cela signifierait notre capitulation et notre défaite. Nous ne permettrons pas que le Hamas reste au pouvoir dans la bande de Gaza. Nous continuerons jusqu’à la destruction du Hamas, jusqu’à ce qu’ils acceptent un accord de capitulation qui inclura la libération de tous les otages dès que possible. »
Selon lui : « Pour ramener les otages, il faut conquérir tout le nord de la bande de Gaza et annoncer au Hamas de manière claire que s’ils ne les libèrent pas, nous appliquerons notre souveraineté et resterons là pour toujours. Cela motivera le Hamas à les garder en vie. »
Smotrich a fait allusion à la victoire de Trump en disant : « Avec la séparation des fronts, l’isolement du Hamas et le soutien opérationnel que nous recevrons, si D’ le veut, de l’administration Trump, il sera possible de vaincre le Hamas et de ramener les otages. »
« Tant que nous ne faisons pas cela, nous prolongeons la guerre et le temps que les otages passent en captivité. Pendant ce temps, avec les succès significatifs que nous avons obtenus, nous ne gaspillerons en aucun cas tous les efforts et le prix du sang que nous avons payé. »
Le ministre des Finances a critiqué la gestion du système judiciaire concernant les enquêtes autour du Premier ministre Netanyahou, ainsi que les tentatives d’agression de la part des anarchistes : « Un petit groupe violent et incendiaire provoque et agit avec violence, bénéficiant d’un soutien médiatique et, malheureusement, également d’un soutien judiciaire. Ce sont des jours sombres où sévit une tempête d’incitation contre le Premier ministre et le gouvernement élu d’Israël, en plein cœur d’une guerre existentielle. »
« Ces mêmes personnes qui ont incité à la désertion dans Tsahal, invitant ainsi l’ennemi à attaquer, utilisent maintenant des méthodes violentes – physiques et verbales – pour nuire au Premier ministre et au gouvernement israélien. Cela commence par des mots, en comparant le Premier ministre à Hitler et aux nazis, et par des propos mensongers affirmant que le gouvernement souhaite la mort des otages. Cela se poursuit par le lancer de torches et le tir de bombes éclair sur la maison du Premier ministre. Si nous n’arrêtons pas cela maintenant, nous savons tous où cela pourrait malheureusement mener. »
Smotrich a critiqué la conseillère juridique, déclarant : « Malheureusement, face à cette tempête, le système judiciaire, dirigé par la conseillère juridique du gouvernement, reste inactif. En contestant toutes les décisions du gouvernement de manière mesquine et conflictuelle, elle ne se contente pas de ne rien faire pour arrêter ces attaques, mais les encourage même. »
« Au lieu de respecter la démocratie israélienne et la volonté du public et de ses élus, et de permettre au gouvernement de mettre en œuvre sa politique conformément à la loi, la conseillère juridique mène une opposition hostile et systématique contre le gouvernement. Un exemple récent en est la décision que j’ai proposée hier en conseil des ministres pour limiter le mandat des conseillers juridiques à sept ans, une décision déjà établie en 2009. Une fois de plus, elle combat cette mesure par intérêt personnel, simplement pour protéger ses amis et soutirer des millions de shekels supplémentaires des citoyens israéliens. »
« Si vous avez un tant soit peu d’intégrité, démissionnez, retirez votre robe et allez à Kaplan », a déclaré Smotrich en s’adressant à la conseillère juridique. « Je l’appelle à faire preuve d’intégrité et d’équité. Vous utilisez votre position et votre autorité de manière abusive pour mener un combat politique. Si vous avez un minimum de droiture et d’objectivité, démissionnez de votre poste de conseillère juridique, retirez votre robe et menez vos combats dans la rue Kaplan de manière démocratique. »
« C’est la seule manière d’éviter la perte de confiance du public dans le système judiciaire. C’est ainsi que nous empêcherons l’aggravation de la fracture au sein de la nation. Démissionnez, afin que nous ne soyons pas obligés de traiter de telles questions au gouvernement en temps de guerre, et que notre attention ne soit pas détournée des missions cruciales qui nous attendent. »
Smotrich a également affirmé que le chef du Shin Bet devait démissionner après l’incident des bombes éclair tirées sur la résidence du Premier ministre : « Le chef du Shin Bet doit démissionner. S’il y a eu un échec de la sécurité, celui qui en est responsable doit partir. C’est l’ABC de la responsabilité. »
