Rinat Harash
Comme HonestReporting l’a révélé à plusieurs reprises, la grande majorité des journalistes étrangers présents dans la bande de Gaza sont profondément compromis : certains reçoivent des récompenses annuelles du Hamas et d’autres ont des liens personnels avec les terroristes.
L’un d’eux est Hassan Eslaiah, dont la photo mémorable avec l’ancien chef du Hamas Yahya Sinwar a circulé en ligne après que nous ayons révélé qu’il s’était infiltré en Israël le 7 octobre et documenté les atrocités dans les kibboutz israéliens.
L’explication de la chaîne, qui visait à absoudre toute responsabilité, a en réalité dévoilé ses faibles standards journalistiques : l’embauche a été faite par l’intermédiaire d’un tiers, une société de production indépendante.
Cela serait passé inaperçu si Eslaiah n’avait pas été très actif sur les réseaux sociaux, où il a publié une photo de lui avec ceux qu’il avait couverts – une équipe des Nations Unies en mission de déminage.
Et ce n’est pas comme si Eslaiah était au chômage jusque-là : le mois dernier, ses images de la terrible remise de l’otage israélien Arbel Yehud ont été largement utilisées par les médias locaux et internationaux.
De nombreuses questions se posent : comment cela a-t-il pu se produire ? Qui sont les rédacteurs en chef de Sky News qui ont cru possible de déléguer des sujets sans savoir à qui ? Seront-ils réprimandés ? La chaîne paiera-t-elle Eslaiah ? Existe-t-il un autre moyen de couvrir les événements à Gaza sans faire appel à des journalistes compromis ?
Les médias devraient établir une liste noire des personnes de la région qui ne peuvent pas être considérées comme des journalistes professionnels.
S’ils se soucient vraiment de la vérité, ils devraient y réfléchir à deux fois avant d’embaucher des pigistes à Gaza et rechercher sur Google le nom de chaque personne qui promet une couverture professionnelle de l’enclave dirigée par le terrorisme.
JForum.fr avec HonestReporting