Sinwar s’entoure de 22 otages comme protection contre une élimination ; une rébellion planifiée contre lui dans la bande de Gaza

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Rapport : sur les 108 otages encore détenus à Gaza, seuls environ 22 sont encore en vie sous le contrôle de l’organisation terroriste Hamas, et ils sont utilisés pour entourer Yahya Sinwar. De petites factions terroristes qui détiennent les autres otages ont rompu tout contact avec Yahya Sinwar et ont tenté de fomenter une rébellion contre lui.

JDN

Sur les 108 otages encore détenus à Gaza, seuls environ 22 sont encore en vie sous le contrôle de l’organisation terroriste Hamas, et ils sont utilisés pour entourer Yahya Sinwar en tant que protection pour le leader du Hamas. C’est ce que révèle aujourd’hui (mercredi) le site Jewish Chronicle. Selon le rapport, Sinwar s’est entouré d’otages dans des tunnels, et Israël a eu plusieurs occasions de l’éliminer après avoir localisé les tunnels où il se cachait, mais l’attaque n’a pas été approuvée en raison du danger pour les otages, ont déclaré des sources du renseignement au journal.

Il est estimé que les autres otages, qu’ils soient vivants ou morts, sont détenus par de plus petites factions terroristes, telles que le Front populaire pour la libération de la Palestine, les Brigades des Moudjahidines, les Brigades Al-Nasser Salah al-Din et les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa. Selon le rapport, ces groupes terroristes ont rompu tout contact avec Yahya Sinwar, se rebellant contre ses ordres et tentant de fomenter une rébellion contre lui.

Selon des sources sécuritaires, ces petites factions planifient depuis plusieurs mois un coup d’État pour prendre le contrôle, en raison de profonds désaccords avec Sinwar concernant l’identité et le nombre de prisonniers palestiniens qui seront libérés dans tout accord sur les otages. Alors que Sinwar exige la libération prioritaire des prisonniers du Hamas, ces groupes insistent pour que leurs propres prisonniers soient également inclus dans la liste.

Ils affirment également qu’aucun compromis ne doit être fait avec Israël et insistent pour que tout accord inclue la libération de tous les prisonniers des prisons israéliennes, y compris les 1 236 meurtriers condamnés à perpétuité. Ils s’opposent également à la proposition d’Israël de déporter tous les prisonniers libérés dans le cadre de l’accord, hors de Gaza et de la Cisjordanie. Une telle exigence est inacceptable pour Israël.

L’entêtement de ces petites factions, qui se sont retranchées dans des tunnels s’étendant du camp d’Al-Shati dans le nord de la bande de Gaza à de vastes zones entre Khan Younès et Rafah, a suscité la colère de Sinwar après qu’elles aient obéi à ses ordres le 7 octobre. Sinwar, qui se cache depuis le 7 octobre, s’est entouré de 22 otages vivants, menottés, qu’il utilise pour se protéger contre une élimination quasi certaine par Israël.

Les principales exigences de Sinwar sont la fin de la guerre et le retrait de Tsahal de toute la bande de Gaza. Il demande également des garanties américaines qu’Israël ne poursuivra pas la guerre après la conclusion de l’accord sur les otages, en réponse aux déclarations publiques répétées du Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon lesquelles la guerre ne se terminera qu’après la destruction du Hamas et la libération des otages.

De plus, Sinwar insiste pour obtenir une promesse d’Israël, soutenue par une garantie américaine, qu’il ne sera pas éliminé après avoir accepté de libérer les otages qu’il détient. Un autre obstacle dans les négociations récentes est la question du corridor de Philadelphie, une étroite bande de terre entre Gaza et l’Égypte. Pour rétablir sa capacité militaire affaiblie, le Hamas a besoin du corridor de Philadelphie pour renouveler la contrebande d’armes, comme il l’a fait pendant les 20 années précédant le 7 octobre.

Netanyahu s’y oppose, bien qu’il sache que cela pourrait faire échouer l’accord, malgré la promesse de l’Égypte d’installer des dispositifs de surveillance souterrains et de construire une barrière en fer pour empêcher la contrebande. Le corridor de Philadelphie a été établi avec le retrait d’Israël du Sinaï en 1982, à la suite de l’accord de paix avec l’Égypte.

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