68,8 % des hommes s’enrôlent dans l’armée israélienne et 55 % des femmes. Si l’on exclut les jeunes orthodoxes, le taux d’enrôlement des hommes est de 85 %. Selon les données publiées par l’armée israélienne dans le contexte du discours politique actuel, l’armée est bien l’armée du peuple.
Be’hadré ‘Harédim – Illustration : shutterstock
Tsahal s’inquiète du discours de ces dernières semaines, qui l’introduit dans le débat politique et met en doute son statut d’« armée du peuple » – et publie des données en réponse aux revendications. Seule la moitié des gens s’enrôlent ? – 68,8% des hommes s’enrôlent dans les forces de défense et 55% des femmes. En dehors du monde orthodoxe, le taux de recrutement masculin est de 85%.
Tsahal est-elle divisée en deux armées – les gens de la périphérie seraient envoyés sur le terrain alors que les résidents du centre dans les unités technologiques ? Les services de défense affirment que bien qu’il existe une relation directe entre le cluster socio-économique et le DPR (évaluation psychotechnique initiale) élevé, ils soulignent que 81 % de ceux avec un DPR élevé qui sont aptes au combat – rejoignent les unités de combat.
Les données de Tsahal montrent également qu’à mesure que le groupe socio-économique augmente, la proportion de combattants augmente également. 62 % des hommes au statut socio-économique élevé servent dans des unités combattantes. Dans les unités qui ne sont pas des patrouilles ou des unités spéciales – 58 % des ceux qui y servent sont issus d’un indice socio-économique élevé.
Lors du recrutement de novembre 2019, il y avait des différences entre les différentes divisions à terre dans l’indice socio-économique. À Kfir, Golani et Givati il y avait plus de combattants issus de milieux modestes, mais lors du dernier recrutement, la situation s’est complètement équilibrée.
