La réaction des États-Unis au nouveau tir de missile nord-coréen, le premier depuis le 15 septembre, ne s’est pas fait attendre, le Président américain Donald Trump promettant de «s’en occuper». La pression sur Pyongyang serait renforcée.
Le Président américain Donald Trump a discuté avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe du nouveau lancement de missile effectué par la Corée du Nord dans la nuit de mardi à mercredi.
«On va s’en occuper», a déclaré le Président américain.
M. Abe à son tour a condamné un «acte violent» qui «ne peut pas être toléré».
Plus tard, Donald Trump a eu un échange téléphonique avec son homologue sud-coréen Moon Jae-in. Les deux Présidents «ont fermement dénoncé le nouveau lancement de missile balistique de longue portée de la Corée du Nord, malgré les multiples avertissements de la communauté internationale et la série de résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies». Ils ont avoué que la menace des dernières provocations nord-coréennes avait été sous-estimée.Le vice-Président américain, Michael Pence, quant à lui, a déclaré que les États-Unis considéraient la possibilité d’introduire de nouvelles sanctions à l’égard de la République populaire démocratique de Corée.
«Ce n’est que la semaine dernière que le Président Trump a désigné la Corée du Nord comme un État soutenant le terrorisme, et face à la provocation actuelle notre administration considère des mesures supplémentaires», a dit Pence lors d’un discours au Hudson Institute à New York.
Il a ajouté que le régime de Kim Jong-un ferait mieux de «ne pas éprouver la détermination» de Donald Trump, «ni la puissance de l’armée américaine».
Dans la nuit de mardi à mercredi, les militaires japonais et sud-coréens ont détecté un tir de missile nord-coréen qui s’est abattu à 210 kilomètres de la côte japonaise. Le Comité des chefs d’État-major interarmées sud-coréen a fait savoir que le missile lancé par la Corée du Nord avait atteint une altitude de 4,500 kilomètres, parcourant 960 kilomètres. D’après des données provisoires, Pyongyang a lancé un missile balistique intercontinental.
Plus tôt ce mois-ci, Donald Trump a déclaré que la Corée du Nord serait de nouveau mise sur la liste des pays soutenant le terrorisme. Le ministère américain des Finances a introduit mardi de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. Selon le Secrétaire d’État Rex Tillerson, ces nouvelles sanctions visaient à renforcer la pression internationale sur Pyongyang.
Depuis avril dernier, la Corée du Nord a procédé à tirs de missiles sur une base régulière. Mais après le lancement du missile qui a survolé le territoire du Japon, le 15 septembre un lancement, la situation s’est stabilisée.
La République populaire démocratique de Corée continue de développer son programme balistique, malgré le mécontentement de la communauté internationale. En septembre, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2375 qui a instauré de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. C’est le régime de sanctions le plus dur imposé par l’Onu depuis le début du siècle.La Russie et la Chine ont proposé à la Corée du Nord d’introduire un moratoire sur les essais et les tirs de missiles. Ils ont également appelé les États-Unis et la Corée du sud à s’abstenir de faire des exercices militaires dans la région, afin d’y stabiliser la situation. Washington a négligé cette initiative.
Source fr.sputniknews.com