La tension n’est pas encore retombée dans cette importante question posée par la séparation réelle, ou virtuelle, dans les services de natalité dans les hôpitaux israéliens, entre femmes arabes et femmes juives : le comité de la Knesset destiné à améliorer le sort de la femme, auquel la situation actuelle permet un renouveau certain, a accueilli un intéressant panel de personnalités afin de discuter du problème. On y a entendu, entre autres, la responsable du service de natalité de l’hôpital Hadassa – Har haTsofim, Pr Dorit Hochner-Tsalniker, qui a déclaré que ces séparations ne se font pas pour des raisons d’apartheid sont tout autant voulues par les femmes arabes, qui préfèrent rester entre elles…
Les députés arabes qui ont pris part à cette confrontation se sont déclarés très gênés par une telle déclaration, tout en reconnaissant l’existence de cette volonté chez les Juifs (et très certainement aussi chez les Arabes, mais chez eux elle se traduit facilement par les actes que l’on sait – bien qu’il soit politiquement incorrect d’en parler…). Mais est-ce encore du racisme ?