La chaîne d’opposition « Iran International », diffusée depuis Londres, a rapporté que le haut officier de l’armée de l’air israélienne était la cible de sept Israéliens résidents du nord, accusés d’espionnage au profit de Téhéran. « Ce n’est pas une procédure courante pour tout le monde, seulement pour ceux menacés comme le chef d’état-major ou le commandant de l’armée de l’air. Mais désormais, sa sécurité et celle de sa famille ont été renforcées suite à cette révélation. »
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Le commandant de la base aérienne de Nevatim (notre photo), le brigadier-général Yotam Sigler, a été placé sous protection après avoir été identifié comme cible d’une tentative d’assassinat par l’Iran. Un responsable de la sécurité israélienne a confié à la chaîne, financée par l’Arabie Saoudite, que la sécurité renforcée avait été nécessaire, précisant : « Le commandant est une cible très prisée car Nevatim est une base stratégique multidisciplinaire de grande importance pour l’Iran. »
Selon le rapport, le commandant de la base était la cible d’une cellule composée de citoyens israéliens et azerbaïdjanais, des espions recrutés par l’Iran et arrêtés le mois dernier après avoir maintenu des contacts avec des agents iraniens.
Les sept Israéliens, résidents de Haïfa et de Nof HaGalil, ont été accusés d’infractions graves pour espionnage en faveur de l’Iran, une activité qui aurait duré environ deux ans. Selon l’acte d’accusation, la cellule d’espionnage opérait également pendant l’opération « Épées de fer » en échange de plusieurs centaines de milliers de dollars, versés notamment en cryptomonnaies.
Les sept accusés – Aziz Nisanov, Alexander Sedikov, Yigal Nissan, Vyacheslav Goshchin, Evgeny Yoffe, et deux mineurs, dont certains sont originaires d’Azerbaïdjan – sont soupçonnés d’avoir photographié et collecté des informations sur des bases militaires, des installations stratégiques et d’autres sites à travers le pays, y compris des cibles attaquées par les Iraniens durant la guerre, telles que les bases aériennes de Nevatim et de Ramat David, le complexe militaire de la Kirya à Tel Aviv, des sites de batteries du Dôme de fer, et d’autres.
Ils auraient également reçu des cartes d’emplacements stratégiques de la part de leurs contacts, incluant des sites comme le centre d’entraînement de la brigade Golani.
