Comment cela se passe dans la réalité du cimetière de Pantin

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Une dame de 86 ans, de la région parisienne, nous informe de ce qui se passe avec elle, face à la direction du cimetière de Pantin.

Elle a enterré sa mère en 1976. Son frère s’est alors occupé de la chose, sans comprendre que le contrat de location de la tombe prenait fin en 2006 !

 

Le 3 mars 2006 : lettre de la Mairie de Paris, « Si aucun ayant droit ne s’est manifesté pour le renouvellement de la concession… »

Avril 2006 : Je voulais renouveler la concession, on me répond que j’avais jusqu’en 2008 pour la régler.

Le 4 avril 2008 : J’ai reçu de la Mairie de Paris le « titre de concession de terrain renouvellement décennale ».

Le 23 avril 2008 : Je n’avais le droit de régler le loyer que tous les 10 ans (2006 à 2016) que j’ai réglés.

Enfin en 2016 : Je voulais régler les 10 ans, on me répond que la loi a changé, je n’ai plus le droit au « renouvellement décennale » et qu’ils allaient la « déloger ». Reprendre tout à zéro, comme si c’était un enterrement, la mettre ailleurs, pour refaire une concession de 30 ans. N’est-il pas plus facile de la laisser à sa place et percevoir la nouvelle concession de 30 ans.

C’est incompréhensible de m’imposer cette épreuve à moi âgée et malade. Je suis sa fille et à ce titre ayant-droit, j’ai tout réglé lors de son décès et continue à payer son loyer.

Que l’on me permette, au moins, de continuer à payer tous les 10 ans.

 

La machine administrative suit son chemin, et sait vers quoi elle veut arriver : déloger (quel terme délicat) autant de tombes que l’on peut, pour faire place aux suivants, place aux « jeunes »… Même si cela se fait au détriment de tels vieilles gens, qui pleurent face au désastre.

Quand est-ce que l’on trouvera la force de s’élever contre la conduite de la France dans le domaine funéraire, unique au monde de cynisme et de manque de loyauté, de cruauté et de mépris ?

 

 

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