Scandaleux ? Des médias prêts à honorer le poète antisémite

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Les médias déterminés à faire du poète palestinien qui a plaisanté sur l’incinération de bébés israéliens un héros 

 

Rachel O’Donoghue

Au cours de sa vie, Rafaat Alareer a été un individu tout à fait méprisable qui a célébré le meurtre horrible de bébés israéliens par les terroristes du Hamas et s’était engagé dans le négationnisme de la shoah.

Et pourtant, pour une raison incompréhensible, les médias internationaux ont choisi de vénérer l’universitaire palestinien Alareer comme une sorte de figure messianique : un martyr sage qui serait mort pour son peuple (en 2023).

Peu importe que quelques heures après que les terroristes du Hamas ont envahi Israël, violant et massacrant des civils, Alareer ait décrit ces atrocités comme « légitimes et morales » lors d’une interview à la BBC, les comparant au soulèvement du ghetto de Varsovie. Peu importe non plus qu’il ait plaisanté sur le fait de brûler des bébés israéliens avec de la levure chimique.

Non. Les médias étaient déterminés à faire d’un individu tout à fait répugnant un héros, et aucun commentaire grotesque sur le massacre des Juifs n’allait changer leur récit.

Alareer, qui enseignait à l’Université islamique de Gaza et était également écrivain, a été tué dans une frappe aérienne en décembre dernier. Il a refusé de manière inexplicable d’évacuer le nord de Gaza, malgré les avertissements répétés de l’armée israélienne selon lesquels la zone était visée en raison des infrastructures du Hamas.

En 2021, HonestReporting a révélé l’historique troublant d’Alareer en ligne, qui décrivait notamment Israël comme « l’Allemagne nazie sous stéroïdes » et affirmait que le sionisme et le nazisme étaient « les deux joues du même sale cul ».

Il a également déclaré que « Hitler est aussi pacifique que n’importe quel dirigeant israélien » et a accusé l’État juif de perpétrer un « deuxième Holocauste ». Il faut garder à l’esprit qu’Alareer a fait cette déclaration au cours d’une année où la population de Gaza a augmenté d’environ 100 000 personnes – une affirmation curieuse étant donné que la définition d’un Holocauste est « la destruction ou le massacre de personnes à grande échelle ».

Aujourd’hui, un an après sa mort, les médias ont décidé de ré-honorer cet universitaire antisémite avec des hommages élogieux qui ignorent son héritage haineux.

Pour ne pas être en reste face aux hommages enthousiastes sur les réseaux sociaux, le journaliste chevronné Chris Hedges a publié ce qu’il pensait être une « lettre à Refaat » déchirante, tandis qu’un site littéraire populaire a loué Alareer comme le « poète, professeur, mari [et] père ».

Le Guardian a pris les devants avec un article intitulé « Combien de morts palestiniens sont suffisants ? L’insoutenable prescience du regretté poète Rafaat Alareer ».

L’article du Guardian va jusqu’à présenter Alareer comme une figure prophétique tout en se livrant à sa propre forme de révisionnisme historique éhonté. Par exemple, il qualifie la « Grande marche du retour » palestinienne de « manifestation pacifique ». C’est seulement dans l’esprit du Guardian que des émeutes violentes – avec des cocktails Molotov, des grenades et des chants demandant qu’on arrache la tête des Juifs – peuvent être qualifiées de pacifiques.

L’article du Guardian est signé par Sarah Aziza, une écrivaine palestinienne qui, cinq jours après le massacre du 7 octobre, écrivait : « J’avoue que mon imagination était si limitée que je n’avais pas imaginé qu’un tel coup d’État puisse venir de ce lieu meurtri et assiégé. » Lorsqu’elle a finalement reconnu que le Hamas avait tué des Israéliens, elle a refusé « d’effacer les souffrances de ceux tués et capturés par le Hamas », avouant qu’elle ne voulait même pas reconnaître la véritable horreur endurée par les victimes.

C’est pourquoi, dans les dernières lignes de son article, Aziza affirme qu’Alareer a été « pris pour cible » pour avoir plaisanté sur le fait de brûler vifs des bébés israéliens. Dans ce récit, être critiqué pour des commentaires sadiques sur le massacre de bébés devient une preuve de victimisation. Qui sait ? Le Guardian imagine probablement que ces bébés le méritaient.

Voilà l’état pitoyable des médias internationaux aujourd’hui: ils élèvent des individus comme Rafaat Alareer tout en ignorant volontairement leur rhétorique et leurs actions viles.

JForum avec HonestReporting

Rachel O’Donoghue

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