Rubio : les exigences du Hamas sont « folles », nous avons affaire à des « sauvages »

0
63

 

Rubio dénonce l’absurdité des exigences du Hamas
Le ton monte du côté des États-Unis. Vendredi, lors d’une conférence de presse tenue en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Charlevoix, au Québec, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a exprimé son indignation face aux conditions posées par le Hamas dans les discussions sur un éventuel cessez-le-feu à Gaza. Qualifiant ces exigences de « folles » et les membres du groupe terroriste de « sauvages », Rubio a dénoncé un comportement inhumain et totalement déconnecté de toute logique diplomatique.

Des demandes jugées irréalisables

Le Hamas a proposé la libération d’un soldat israélo-américain détenu à Gaza, Edan Alexander, ainsi que les corps de quatre autres otages binationaux, en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens. Une équation que Rubio rejette sans détour : « Nous parlons d’un échange de 400 personnes pour trois. C’est insensé. » Il a également souligné que certains des otages concernés ne sont plus en vie, rendant l’échange encore plus absurde d’un point de vue humanitaire et stratégique.

Rubio a martelé que les États-Unis, tout comme Israël, restaient pleinement mobilisés pour obtenir la libération des 59 otages encore aux mains du Hamas, dont 35 seraient vraisemblablement décédés. Parmi eux, Edan Alexander, 20 ans, serait le seul otage américain toujours vivant.

Le Hamas, un comportement qualifié de barbare
Le secrétaire d’État américain n’a pas mâché ses mots pour décrire l’horreur des actes perpétrés par le Hamas. « Nous assistons à une banalisation de l’enlèvement de civils innocents : bébés, adolescents, personnes sans lien avec les conflits armés… Ils sont arrachés à leur vie, enfermés dans des tunnels pendant des mois, et le monde reste étrangement silencieux », a-t-il fustigé.

Selon lui, la communauté internationale doit cesser de tolérer ce qu’il considère comme une stratégie délibérément barbare. « Ces gens ne sont pas des résistants, ce sont des sauvages. Il faut les traiter comme tels. Le Hamas ne mérite ni complaisance ni relativisme. Ce sont des individus malfaisants, et il est temps que le monde les nomme pour ce qu’ils sont. »

Guerre psychologique et manipulations
Du côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a également dénoncé ce qu’il appelle une stratégie de « guerre psychologique » menée par le Hamas. Selon un communiqué de son bureau, l’offre soudaine de libération partielle d’otages ne vise qu’à relancer les négociations à l’avantage du Hamas, sans réelle volonté de compromis. « Alors qu’Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu de l’émissaire américain Steve Witkoff, le Hamas campe sur ses positions et n’a fait aucune concession. »

Le gouvernement israélien voit dans cette attitude une volonté manifeste de manipuler l’opinion publique et de semer la confusion dans les rangs adverses. Une réunion ministérielle s’est d’ailleurs tenue samedi soir à Jérusalem afin de réévaluer la stratégie de négociation, sur la base du rapport détaillé remis par les négociateurs.

Une proposition de cessez-le-feu rejetée par le Hamas
L’initiative Witkoff, soutenue par l’administration Trump, proposait une trêve temporaire qui coïnciderait avec les périodes de fêtes du Ramadan et de Pessa’h. Israël y a donné son feu vert, espérant une désescalade durant ces moments symboliques. Le Hamas, en revanche, a exigé l’obtention préalable d’un cessez-le-feu permanent avant d’envisager de nouvelles libérations. Une posture perçue comme une impasse volontaire destinée à maintenir la pression tout en prétendant jouer la carte de l’ouverture.

Witkoff a regretté cette duplicité : « Le Hamas tente de se présenter comme flexible dans ses déclarations publiques, tout en formulant en coulisses des demandes totalement inacceptables. »

Israël reste déterminé
Face à ces obstacles, Israël n’entend pas renoncer à sa mission première : protéger sa population et ramener les otages. L’État hébreu a d’ailleurs récemment ralenti l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, un levier stratégique visant à contraindre le Hamas à reconsidérer ses exigences. Des sources indiquent qu’Israël envisage sérieusement de reprendre prochainement son offensive militaire si les négociations restent dans l’impasse.

Dans ce climat tendu, la fermeté d’Israël s’impose comme une réponse nécessaire à l’intransigeance du Hamas. Les faits parlent d’eux-mêmes : un groupe terroriste qui instrumentalise des civils, pratique la torture psychologique, et défie le droit international ne peut être traité comme un acteur diplomatique légitime. Israël agit en défense de ses citoyens, avec clarté, détermination et légitimité.

Jforum.fr

Aucun commentaire

Laisser un commentaire