Depuis cinquante ans, l’Histoire de France est celle d’une dissolution dans un système mondialiste inventé par les banquiers et les marchands. Mais un marchand n’a pas de pays, il n’a qu’une boutique. Et son but est de l’agrandir jusqu’au CAC 40.
Travail de sape et de délabrement idéologique
Ainsi, pour être plus rentables, les industries ont été délocalisées en Extrême-Orient. Tout ce qu’on savait faire est fait ailleurs. Notre agriculture a été détruite pour laisser la place aux fruits et légumes importés et à l’horreur que constituent les fermes aux mille vaches ou les poules enfermées dans des cages sans jamais voir la lumière du soleil. Et tout le reste a suivi, dans l’immense travail de sape et de délabrement idéologique qui a conduit des idiots utiles aux marchands de soupe. Le nouvel idéal est fait d’écrans où le regard se fige, le divin est dans le numérique et les cartes à puce, la messe du dimanche est au supermarché. Les successeurs de De Gaulle, gauche caviar et droite d’affaires, avaient commencé la politique à la corbeille. Avec Macron, elle est assumée sans complexe.
Au nom de la rentabilité et de l’absurdité qui en découle, notre système de santé s’écroule. Il faut des mois pour obtenir un rendez-vous et, aux urgences, les patients attendent dans les couloirs, couchés sur des lits roulants. Notre ancienne Instruction publique, devenue Éducation, n’apprend plus rien, elle est en ruine, par égalitarisme pédagogique. À ladite incivilité des élèves répond la pénurie de professeurs/animateurs pour un salaire de misère. On en sort avec un bac, mais sans savoir rédiger un texte, l’orthographe y est facultative, l’inculture tisse sa toile, on a supprimé le latin et le grec, bases de notre langue, et l’anglo-américain peu à peu se substitue au français. Une culture ministérielle, médiocre et formatée, a remplacé l’art et l’esprit français, autrefois admirés et respectés dans le monde. La littérature est triste, glauque, militante conforme. Une immigration incontrôlée, portée par un antiracisme fou, accélère le remplacement : déjà l’homme blanc est peu à peu exclu des publicités.
Prémices d’une guerre civile de cent ans
Devenue morceau d’Europe et colonie américaine, gavée de burgers et d’idées d’outre-Atlantique, la France disparaît. Que restera-t-il de sa culture, à la fin du siècle ? Sans doute quelques bouts de patrimoine pour faire vivre les professionnels du tourisme, dans un pays devenu un immense parc d’attractions ? À force de vivre ensemble et de main-d’œuvre à bas coût importée, on a installé les prémices d’une guerre civile de cent ans. La délinquance est devenue habitude. Il ne se passe pas une semaine sans ses coups de couteau, ses églises saccagées ou incendiées, ses menaces de décapitation, et face à cela, le gouvernement des « pas de vagues » dénonce une ultra-droite et un fascisme mythologiques. L’art de fanfaronner est celui des responsables politiques, communicants dépassés ; ils s’agitent en vain comme l’apprenti sorcier dans l’inondation qu’il a créée.
À l’univers anglo-mondialiste des métropoles s’oppose la France des campagnes, avec ses agriculteurs en faillite, ses déserts médicaux et ses derniers commerces. Abandonnée par des politiques carriéristes de plateau, narcissiques et braillards, mais aussi par son peuple, plus préoccupé des prochaines vacances, dépecée par les intérêts à court terme des affairistes, dépouillée de sa langue et de sa culture par ses élites, avides d’américaneries à la mode ou d’arabo-sabir des zones droguées au non-droit, défigurée par des mœurs qui ne sont pas les siennes, administrée par une petite caste de technocrates bornés, la France disparaît.
Après avoir fait inscrire dans la Constitution le droit irrévocable de tuer un enfant à naître, Macron s’attaque à présent aux vieillards qui ne meurent pas assez vite. Français, réveillez-vous ! Sans un sursaut rapide, il restera le Président qui aura aidé votre pays à mourir…