Elections européennes : à la fois réconfort pour Israël et inquiétude pour les Juifs d’Europe
Les Européens doutent des politiques de leurs gouvernements qui soutiennent une immigration musulmane importante, motivée par des gains politiques à court terme et un rapprochement avec les islamistes et les intérêts qatariens, au détriment de la défense d’Israël.
La récente défaite électorale de l’extrême gauche en Europe marque un rejet clair de la haine envers Israël. Si la protection du pouvoir d’achat constitue une question importante, le cœur des débats politiques tourne autour des changements démographiques et des implications sécuritaires qui en découlent. Contrairement à l’alignement de l’extrême gauche sur le Hamas et à son soutien à l’encouragement de l’immigration musulmane, la montée impressionnante des partis de droite et d’extrême droite et leur loyauté dans le soutien du droit d’Israël à l’autodéfense réconfortent les amis d’Israël.
Depuis le 7 octobre, Israël est devenu une question centrale dans les discussions sur l’avenir de l’Union européenne. Principalement, trois voix marquantes dominaient le paysage médiatique : l’extrême gauche, courtisant la voix musulmane, formant des alliances avec les islamistes et propageant des sentiments anti-israéliens et anti-juifs ; les gouvernements, motivés par l’opportunisme politique, ont systématiquement voté contre Israël dans les forums internationaux ; et les médias, souvent sous l’influence de journalistes pro-tiers-mondistes, ont attisé les flammes de la haine envers l’État juif.
Lors de l’Eurovision, la célébration enthousiaste de la chanteuse israélienne par le public, contrairement aux préférences des juges nationaux, s’est imposée comme une anomalie notable. Les élections au Parlement européen ont révélé les sentiments de 448 millions d’Européens. Malgré les efforts concertés de puissants lobbyistes, le public n’est pas affecté. Les Européens doutent des politiques de leurs gouvernements qui soutiennent une immigration musulmane importante, motivée par des gains politiques à court terme et un rapprochement avec les islamistes et les intérêts qatariens, au détriment de la défense d’Israël.
Même en l’absence d’une compréhension complète, les gens de bonne volonté comprennent intuitivement que le Hamas incarne l’islamisme qui cherche à islamiser l’Europe, en utilisant des tactiques de soft power, représentées par les Frères musulmans, et de hard power, représentées par des djihadistes et des instigateurs qui menacent la paix de l’Europe. Contrairement à leurs dirigeants à courte vue, ces gens reconnaissent que la lutte d’Israël va au-delà de la simple survie ; c’est une bataille pour leur sécurité et leurs valeurs.
Le principal programme de l’extrême gauche tourne autour de la diabolisation d’Israël. Profitant de l’antisémitisme profondément enraciné au sein de certaines populations musulmanes, le sentiment anti-israélien a été utilisé pour mobiliser des millions de descendants d’immigrés désillusionnés, pour renforcer le mépris de l’Occident et pour faire appel aux urnes. Unis dans leur quête de déstabilisation de la société occidentale, l’extrême gauche s’est alignée sur les militants islamistes soutenus par l’Iran, le Qatar, la Russie et la Chine, avec l’intention de promouvoir l’islamisation en Europe.
Les résultats des élections sont un signal d’alarme pour les hommes politiques européens. Le sacrifice de la civilisation européenne sur l’autel des intérêts à court terme et des complots idéologiques est inacceptable. Un demi-milliard de citoyens exigent un changement de direction, sachant qu’Israël n’est pas une entité génocidaire mais une forteresse contre la barbarie.
En revanche, la montée de l’extrême droite, notamment en France (32%) et en Allemagne (16%), suscite des inquiétudes légitimes. La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre le Parlement pourrait ouvrir la voie à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en France dans un mois et créer une réelle menace pour le bien-être des Juifs du pays. Il convient par exemple de noter que Jordan Bardella, leader de l’extrême droite française, soutient l’interdiction des abattages casher et les restrictions sur le financement public des institutions juives. L’extrême droite se positionne certes comme «le principal défenseur de la communauté juive en France», mais, en réalité, la prise de conscience de sa politique identitaire et la réaction de la rue musulmane à son égard pourraient involontairement mettre en danger la continuité juive en France.
Même si un tel scénario ne s’est pas encore concrétisé, il est nécessaire de reconnaître le potentiel d’émeutes violentes dans les quartiers défavorisés, peuplés principalement de musulmans mécontents, qui nourrissent une profonde haine envers la République française. Malheureusement, des dizaines de milliers de Juifs vivent dans ces enclaves de pauvreté et pourraient être les premières victimes de toute violence qui éclaterait. En cas de troubles, la capacité des forces de l’ordre françaises à protéger les résidents juifs reste incertaine.
Israël doit rester vigilant et se préparer à tout scénario. Des mesures de sécurité accrues pour les communautés juives d’Europe sont nécessaires, ainsi que des plans d’urgence pour l’évacuation rapide des Juifs en cas de danger.
Makorrishon – Ashdodcafe.com
