Par Shraga Blum – Iphinfo
Le penseur sioniste Max Nordau disait un jour avec regret que les Juifs n’apprennent pas par la logique mais par les coups qu’ils reçoivent sur la tête. Les exemples sont innombrables dans la longue histoire du peuple juif.
Après la décision de la compagnie Ben & Jerry’s de boycotter les Juifs de Judée-Samarie, le journaliste d’extrême gauche Akiva Eldar (notre photo), pro-palestinien notoire, s’est souvenu de ce qui lui était arrivé il y a quelques années à Bruxelles alors qu’il participait à une rencontre avec le BDS qu’il soutenait encore. Alors qu’il pensait s’attirer leur sympathie en se présentant comme « le bon Israélien » et leur disant qu’il ne consommait pas des produits des marques fabriquées par des Juifs de Judée-Samarie, il avait été surpris de recevoir quolibets et moqueries de la part du public. « Et qu’en est-il des produits fabriqués en Israël ? », lui hurlait l’un des participants en keffieh !
Akiva Eldar raconte qu’il avait alors vainement tenté d’expliquer, de convaincre, de montrer qu’il y a avait des « bons Israéliens », qu’il y avait une différence entre un poivron qui a poussé dans la vallée du Jourdain et un concombre qui a poussé au kibboutz Degania, mais rien n’y avait fait, on lui avait fait comprendre qu’il était « complice » du simple fait d’être un citoyen israélien.
« Ce soir là, le BDS m’a perdu », reconnaît celui qui pensait s’attirer les faveurs des antisionistes en jetant une partie de ses frères par-dessus bord. Ce qui n’a pas empêché ce militant gauchiste d’établir un parallèle immonde : « Lors de ce colloque j’ai compris que le BDS ne reconnaît pas le droit à un quelconque Etat juif entre la Mer et le Jourdain, tout comme Betzalel Smotritch et Itamar Ben-Gvir veulent purifier ce territoire de quiconque n’est pas juif ».
On ne guérit pas de cette maladie séculaire en une fois…