Poutine risque de se faire arrêter lors de sa visite

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Publié par Fanny Jacob

Bientôt, Vladimir Poutine va se rendre dans un autre pays pour une visite officielle. Mais, le président russe serait visé par un mandat d’arrêt et il risque donc d’être interpellé durant ce déplacement.

Vladimir Poutine, personnage central de la guerre en Ukraine

Vladimir Poutine, tout le monde connaît le personnage. Le président russe de 71 ans est au pouvoir en Russie depuis des années maintenant, depuis 1999. Il était président du pays par intérim de 1999 à 2000 et avec les pleins pouvoirs de 2000 à 2008 et depuis 2012.

Tout juste réélu, le président russe amoureux des chiens est encore en plein conflit contre l’Ukraine, une guerre armée qui dure désormais depuis des années. Mais, c’est depuis le 24 février 2022 que le monde peut suivre avec frayeur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Un conflit qui a touché le monde entier et particulièrement les pays occidentaux comme les États-Unis et la France. D’ailleurs, à plusieurs reprises, Vladimir Poutine a senti utile de réaffirmer son autorité en dissuadant les occidentaux d’envoyer des troupes en Ukraine.

Les relations entre la Russie et la France

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Poutine et Emmanuel Macron semblent d’ailleurs beaucoup moins proches qu’avant. Il faut dire qu’Emmanuel Macron a souvent provoqué le présent russe, notamment en menaçant la Russie d’un envoi de troupes auprès des ukrainiens.

Malgré tout, nous savons que le président de la Russie a suivi de très près les élections législatives en France. Pour cause, les législatives pouvaient tout changer du gouvernement français.

Par exemple, si le Rassemblement National (RN) avait remporté l’élection au second tour, il y aurait forcément eu de gros changements en France, dont sur le sujet des relations avec la Russie et de la guerre en Ukraine.

Maintenant, les élections législatives en France ont eu une issue surprenante et floue. Trois grands blocs, proches en nombre de députés, scindent l’Assemblée nationale.

Le Nouveau Front Populaire (NFP, alliance de partis à gauche) arrive en tête avec une majorité relative mais faible. L’alliance est suivie de près par Ensemble, soit une alliance du centre comprenant notamment Renaissance, parti présidentiel. Et, enfin, Ensemble est suivi de près par le RN.

« Personne ne l’a emporté », estime le président français. Après la démission de Gabriel Attal, la France est toujours sans premier ministre. Alors, le futur gouvernement, et ses relations avec la guerre en Ukraine, reste très incertain.

Poutine bientôt en visite officielle en Mongolie

Après une attaque terroriste à Moscou, Vladimir Poutine reste donc quand même sur le qui-vive vis-à-vis des situations politiques dans le monde. Il se met d’ailleurs souvent en contact avec d’autres pays, notamment lors de visites officielles.

Il a par exemple vu le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un. Et dans peu de temps, le président russe devrait également se rendre en Mongolie.

Tandis que sa santé pose question, Vladimir Poutine doit effectivement partir en déplacement dans quelques jours. « M. Poutine effectuera une visite officielle en Mongolie le 3 septembre », a annoncé le Kremlin.

Il risque de se faire arrêter lors de sa visite

Sauf que ce déplacement risque d’entrainer des problèmes. Pourquoi ? D’abord un petit cours d’histoire. En 2000, entré en vigueur en 2002, la Mongolie a signé « le Statut de Rome ». Il s’agit d’un traité international qui a pour but de réprimer les violations des droits humains, comme des crimes tels que les génocides.

Ce traité prévoit l’arrestation toute personne visée par un mandat d’arrêt de la CPI (Cour pénale internationale). La Mongolie fait donc partie de ce traité. Et Vladimir Poutine est justement visé par un mandat d’arrêt, émis en mars 2023, par la CPI.

Le Kremlin a toujours rejeté les accusations de la CPI. Néanmoins, il demeure donc un risque que le président russe soit interpellé alors qu’il est en Mongolie.

Selon la Russie, les deux dirigeants « discuteront des perspectives de développement des relations russo-mongoles« . Ils « échangeront leurs points de vue sur les questions internationales et régionales d’actualité ».

Notez que c’est la Mongolie qui a invité le président russe sur son territoire. Nous devrons attendre le 3 septembre pour savoir comment se déroule cette visite risquée.

JForum.fr avec www.letribunaldunet.fr

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