Un candidat qui appelait à la paix avec l’Ukraine a été disqualifié sous prétexte de formalités entre les mains du comité des élections.
Yated Nééman – Ben Aharon
Les élections présidentielles russes auront lieu à la mi-mars. Poutine se bat contre les potentiels candidats qui pourraient lui causer des ennuis, et ils sont exclus d’avance.
Parmi eux se trouve Ekaterina Dontsova, ancienne députée, qui appelle à la paix avec l’Ukraine. La Commission électorale a disqualifié sa liste en raison de « problèmes avec les documents de sa liste ».
La loi exige que les candidats fournissent 500 signatures d’électeurs qui déclarent le soutenir. Il suffit d’une erreur dans les documents, y compris l’orthographe des noms des supporters, pour annuler cette liste.
La présidente de la commission a déclaré à cette femme politique qu’elle était « encore jeune et qu’elle pouvait se présenter à nouveau, à l’avenir ».
Dontsova se prépare à faire appel devant la Cour suprême de Russie. Elle fait de gros efforts pour recevoir une nomination officielle au nom du parti Yabluko, ce qui lui permettra de contourner la disqualification du comité électoral, qui ne laisse pas le temps de rassembler de nouveaux partisans.
Le chef et fondateur du parti, Grigori Yablinsky, qui ne se présente pas, n’a pas pu dire si son parti approuvera la candidature de Dontsova.
Le Parti communiste de Russie, le deuxième plus grand parti à la chambre basse, a voté lors d’un vote secret en faveur du vice-président de la Douma, Nikolaï Kharitonov, pour affronter Poutine. Il a 75 ans, et aux élections de 2004, il a reçu 14 pour cent de soutien contre Poutine qui a gagné comme d’habitude. En 2018 ce groupe politique avait un autre candidat, mais Kharitonov a été de nouveau nommé. Le parti communiste soutient la guerre en Ukraine.
Le parti de Poutine, le plus important de la Douma, est « pour la vérité » et le défendra. Personne ne doute que Poutine gagnera encore une fois.
Un autre modéré sera Boris Neddyrin, qui n’a pas de parti à la Douma, mais il est contre la guerre en Ukraine, et jouit d’un grand appui de la part des femmes des militaires qui veulent voir leurs maris revenir à la maison.