Le dernier « scandale » a éclaté après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant [Mustafa] Barghouti serrant chaleureusement dans ses bras l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères Shlomo Ben-Ami lors d’une réunion de factions parlementaires en Italie.
Les critiques de Barghouti ne font cependant pas de distinction entre les Juifs israéliens de droite et de gauche. Pour eux, tous les Juifs israéliens, y compris ceux qui soutiennent la solution à deux États, sont des ennemis.
Le « droit international » fait souvent référence aux résolutions des Nations Unies et d’autres organismes internationaux qui appellent à la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël. Selon les sondages d’opinion publique palestiniens, un tel État sera contrôlé par des meurtriers et des violeurs du groupe terroriste Hamas, soutenu par l’Iran.
La campagne de diffamation contre Barghouti rappelle à quel point les dirigeants et responsables palestiniens ont radicalisé leur peuple contre Israël à un point tel qu’il est devenu impossible, voire dangereux, de se montrer en compagnie d’un Juif israélien. Barghouti ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour le contrecoup qu’il subit pour être apparu aux côtés de Ben-Ami à la conférence en Italie.
Etant donné l’énorme tollé provoqué par cette brève interaction entre un Juif israélien et un Palestinien, on ne peut qu’imaginer les conséquences pour tout dirigeant palestinien qui oserait même discuter ou envisager la paix avec Israël.
Le tollé suscité par la rencontre en Italie cristallise la raison fondamentale pour laquelle le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas refuse de revenir à la table des négociations avec Israël depuis dix ans.
Abbas sait très bien que ses attaques récurrentes contre Israël ont radicalisé les Palestiniens contre Israël à un tel point que la plupart d’entre eux soutiennent le massacre des Israéliens du 7 octobre, sont en faveur du Hamas plutôt que de son Autorité palestinienne et seraient heureux de le tuer à tout moment pour trahison, quelle que soit la moindre transgression qu’ils considèrent comme telle.
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