Pourquoi faire des alinéas dans la vie ?

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Autour de la table de Chabbath n° 412 Paracha Vayétsé

 9ème année de parution de votre bulletin favori. Merci Hachem !

Pour la protection des soldats, de la population juive en Erets Israël et dans le monde ainsi que pour le retour de tous les captifs en bonne santé.

Notre paracha suit la bénédiction qu’accorda Yits’hak à son fils Ya’akov au détriment d’Essav (paracha Toldoth). En conséquence, Ya’akov fuira son frère vers les contrées de ‘Haran vers la maison de sa mère. Le Birkat Perets, le père de rav Haïm Kanievski zatsal, fait remarquer que le verset mentionne deux expressions pour signifier que Ya’akov est parti vers ‘Haran. Il est dit : « Jacob est SORTI de Béer Cheva et… est allé à ‘Haran ». Or, si un homme s’est rendu dans un endroit c’est bien la preuve qu’il est parti d’un autre ! Donc pourquoi le verset s’alourdit par la mention de ces deux expressions pour dire quasiment la même chose ? Le Birkat Perets répond que Ya’akov en partant à ‘Haran accomplira deux Mitsvoth :

 1° la Mitsva de son père (Yits’hak) afin de prendre épouse à ‘Haran (c’est pourquoi le verset mentionne : « Il est allé… »),

2° le commandement de sa mère de fuir le glaive d’Essav (« il est sorti de Beer Chéva »).

Le Midrach rapporte que lorsqu’il s’est rendu à ‘Haran, Ya’akov a rencontré sur sa route Elifaz, le fils d’Essav. Or, ce dernier avait l’injonction de son père Essav de tuer Ya’akov. Comme on le sait, Essav a appliqué scrupuleusement toute sa vie la Mitsva d’honorer ses parents. Donc il semble qu’il a bien transmis cette valeur à son fils… Or Essav demande à Elifaz de tuer Ya’akov parce qu’il a dérobé la bénédiction paternelle et de plus il lui a racheté son droit d’aînesse. Elifaz, qui est un fils accompli, rejoindra Ya’akov pour en découdre. Or, il a un gros problème de conscience. Dans la maison de son père qui est celle aussi de son grand-père Yits’hak il a reçu une éducation de Tora de la part de son oncle Ya’akov le Talmid ‘Hakham donc il lui doit du respect mais de l’autre il doit l’honneur dû à son père qui l’a sommé de le tuer… Semble-t-il qu’il n’était pas bien assidu sur les bancs de la Yechiva, car il existe un principe connu dans la Tora : les honneurs dû aux parents ne doivent pas allés à l’encontre d’une quelconque loi de la Tora. Or, tuer c’est interdit d’après la Tora. Peut-être que les aïeux de l’Occident étaient exempts de ce précepte qui fait aussi parti du quorum des lois Noa’hides? … Ya’akov qui est très sage dira alors à Elifaz un grand ‘Hidouch/nouveauté : il n’existe pas que les morts qui soient morts. Le Talmud (Nedarim 64) enseigne qu’il existe d’autres catégories de personnes bien vivantes qui ont le statut de mort. Parmi lesquels se trouve l’indigent qui n’a pas le sou, certainement du fait qu’il est dépendant de la grâce de ses proches. Donc Ya’akov conseillera à Essav de lui dérober tous ces biens ainsi il n’enfreindra pas le commandement de son père. Chose dite, chose faite, Ya’akov sera complètement dépourvu à son arrivé à Haran. Le Steipler fait remarquer de ce passage une chose intéressante, rapportée dans le feuillet du rav Biderman chlita, Paracha Vayétsé 5779. L’éducation d’un homme est grandement influencée par son entourage. En effet, pour admettre ce principe comme vrai que le pauvre est considéré comme mort, il fallait au départ un minimum de foi dans les paroles de nos Sages. Car si on interroge le commun des mortels, il est fort probable qu’on arrivera à des conclusions opposées. De plus, Elifaz n’est pas l’enfant modèle né à Bené Brak ou à Mea Chéarim (ndlr et si votre feuillet préféré parle de « Méa Chéarim », le rédacteur en chef est obligé de faire un petit rectificatif sur la situation politique qui prévaut dans ce vieux quartier de Jérusalem. A savoir que le groupe d’énergumènes faisant parti, au départ, des « Netouré Karta » qui font des manifestations pro-palestiniennes à Méa Chéarim. Ils ne sont qu’une toute petite poignée qui ne représente qu’eux-mêmes. Ce sont pour la plupart des « rejetés » de la société juive, sans aucune référence de Tora tandis que la majorité des familles appartenant véritablement à « Netouré Karta » ne soutiennent en aucune façon la cause arabe. Qui plus est, les dizaines de milliers de familles religieuses qui vivent à Méa Chéarim et dans le reste de Jérusalem soutiennent et prient pour la protection des soldats à Gaza et dans le reste du pays. Donc ces mauvaises personnes (sous-groupe des Netouré Karta) ternissent fortement l’image du judaïsme authentique. D’ailleurs les instances de la ‘Hassidout Satmar les ont plusieurs fois condamnés. Fin de l’aparté qui me semble important à connaître) c’est la copie conforme de son père Essav qui est un grand mécréant et roublard. Donc ce n’est que par le fait qu’il a connu dans son enfance notre Patriarche Ya’akov, qu’il a pu accepter cet enseignement comme vrai « un pauvre est considéré… ». De là on comprendra l’importance de la présence des Collelim et Yéchivoth au sein de communautés. Car si déjà Elifaz (le fils d’Essav) a été impressionné par Ya’akov, alors à plus forte raison le simple mortel sera imprégné de la sainteté émanant d’un lieu d’étude comme le Collel de sa communauté.

Le Midrach enseigne qu’après qu’Elifaz ait dérobé tous les biens de son oncle, Ya’akov s’est retrouvé démuni de tout. Dans ce moment de détresse alors qu’il se rendait à ‘Haran pour chercher une épouse, il a tourné les yeux vers le Ciel et dit : « Qui m’apportera l’aide ? Eliezer, le serviteur de mon grand-père/Avraham, lorsqu’il est parti pour chercher une épouse à Yits’hak, sa caravane était remplie de cadeaux et de trésors pour amadouer son futur beau-père, et moi je n’ai absolument rien à proposer. Il continua : « Je pense être définitivement perdu… Que D’ me garde (d’une telle pensée)…. Ma délivrance viendra de Hachem« . Le rav Biderman souligne que Ya’akov vient nous apprendre que le désespoir n’existe pas. Les événements de la vie, même les plus difficiles comme ceux du 7 octobre et le déferlement de haine des nations ne doivent pas faire tomber l’homme dans la détresse puisque c’est finalement Hachem qui les envoie. Nous savons que tout ce qui se passe sur terre est dirigé par la Providence Divine. Et forcément Hachem envoie à l’homme toutes sortes d’épreuves afin qu’il se tourne vers lui par la prière et la foi. Car qui peut soutenir l’homme dans les moments de grande solitude si ce n’est D’ ? Donc si Hachem nous a envoyé ces tueurs du Hamas, c’est que le Clall Israël peut surmonter l’épreuve en se renforçant dans la pratique et la Téchouva.

A propos de l’air du temps…

Les temps restent difficiles et la progression à Gaza n’est pas une partie de plaisir… Que Hachem fasse que tous les soldats reviennent sains et saufs avec les captifs. Seulement il est important de connaître le point de vue de la Tora sur toutes les pertes humaines de ce dernier mois.

Que Hachem protège tout son peuple et en particulier les soldats à Gaza et dans le reste du pays.

Je commencerai par la lettre d’un grand de la Tora. Il y a quelques dizaines d’années en arrière, une attaque terroriste dans une des villes du pays, avait coûté la vie à une dame de la communauté. Comme on le sait, les terroristes du Jihad islamistes, qui déshonorent depuis longtemps la nation arabe, s’attaquent à la population civile sans défense. C’est tellement plus facile…. Suite à ce drame, le Steipler, le père du rav Haïm Kaniévski zatsal, envoya une lettre de condoléance à la famille de la victime extrait du livre : (Kirata DeIgra H.1 226). Il écrit : »Véritablement vis-à-vis de cette Tsadéketh qui est partie, il n’y a pas lieu de s’attrister. Elle est déjà montée vers des mondes supérieurs d’une manière extraordinaire et a acquis en un court moment 310 mondes spirituels (ndlr : les Tsadikim recevront après les 120 ans, tous ces mondes). Soyez serein, n’ayez aucune tristesse comme de penser : pourquoi est-elle partie si précipitamment alors qu’elle avait encore beaucoup à faire sur terre ? En effet, elle s’est élevée d’une manière prodigieuse vers son endroit de repos éternel et a acquis un grand mérite. Elle est plus grande encore que le Tsadik qui aurait servi Hachem tous les jours de sa vie par la Tora et les Mitsvoth. Comme c’est écrit dans la Guemara Pessa’him 50 (harougué Loud) : tous ceux qui sont morts parce que juifs, personne ne pourra être à leurs côtés dans le monde à venir car ils sont morts en faisant un Kidouch Hachem.

Le Tsadik rajoute : « C’est clair que s’il lui avait été donné de revenir sur terre elle n’aurait pas accepté car ce monde est plein de tristesse et de difficultés. L’âme ne veut pas revenir ici-bas après qu’elle ait goûté aux délices du monde d’après et de tout l’amour qui l’entoure. Si tu lui demandais, elle refuserait catégoriquement car elle est pleinement heureuse alors que notre monde est rempli de douleurs.

La seule difficulté, c’est vis-à-vis de sa famille, les parents. Que Hachem les réconfortent. De plus, elle est heureuse. Par contre les parents sont dans le deuil et elle leur manque. Que Hachem leur donne toute la consolation et qu’il les guérisse de leur tristesse. « Fin de la lettre ».

Donc s’il est vrai que la communauté dans son ensemble est très attristée du carnage qui s’est déroulé en Erets, que Hachem venge le sang des victimes, il faut savoir qu’ils ont acquis en un instant des niveaux inégalés de Kedoucha et de proximité avec le Ribono chel Olam que même les Tsadikim n’atteignent pas.

Et dans le même sens je vous ferai partager un court récit authentique qui nous en dira long sur la forme de combat que prône le Jihad contre notre peuple.

Comme mes lecteurs avertis le savent, lors de ces attaques il y a eu de très nombreux miracles (le plus grand sans doute, est de savoir que finalement il s’agissait d’une vague de 3000 terroristes assoiffés de sangs juifs qui ont fait au final près de 1200 morts (que Hachem venge leurs sangs) et des blessés (que Hachem leur envoie la guérison). Or, toutes ces bêtes féroces sont venues avec des mitrailleuses lourdes dans des agglomérations et ils auraient pût faire un bien plus grand carnage. Pour preuve, il suffit d’un seul halluciné en Amérique pour faire un carnage dans une ville à côté du Mississipi. N’est-ce pas que la Providence Divine a retenu cette horde pour limiter au maximum les dégâts ? De plus, et c’est un point qu’il faut répéter, depuis déjà un mois ces fous du Jihad ont envoyés plus de 10 000 missiles sur la Terre sainte. D’une manière normale et logique, la protection anti-missile, même la plus sophistiquée, n’est pas infaillible. Il y a environ 10% d’erreurs : ce qui est déjà formidable. Donc bonjour les dégâts avec 10000 missiles qui tombent dans les agglomérations. Que D’ nous protège, il aurait dû avoir encore plus de victimes. Ce n’est que la Miséricorde Divine qui offre la sécurité à toute la population civile. Merci Hachem. Par exemple dans la première semaine de la guerre, 300 missiles sont tombés dans la seule ville d’Ashkelon en faisant des dégâts matériels minimes. Or à l’époque, la ville était pleine de ses habitants. Il est par conséquent clair que Hachem a protégé et protège son peuple de Tsion jusqu’à présent et continuera de le faire à l’avenir. Il n’y a aucun doute ! Et si malheureusement il s’est déroulé de tels événements, c’est que Hachem attend que le peuple se rapproche de Lui et pas uniquement les Juifs religieux de Bené Brak ou de Jérusalem mais aussi les familles libérales de Tel Aviv, de Haïfa et même de Paris et d’Amérique.

J’ai entendu le témoignage d’une jeune fille, qui habitait dans un des Kibboutz du sud du pays (Réïm), assez impressionnant. Cette jeune fille n’est pas religieuse, mais ces derniers temps elle a exprimé une volonté de se renforcer dans la pratique juive : peut-être que ces fêtes de fin d’année l’ont positivement influencées. Le vendredi veille de Sim’hath Tora plusieurs de ses amies sont venues la voir pour lui dire qu’elle vienne se joindre à la fête qui se déroulait pas très loin de leur Kibboutz. Notre jeune fille hésitait : elle savait que c’était une fête à la mode indoue… Que Hachem nous garde, nous et nos enfants, de participer à de telles manifestations. Seulement ses amis la persuadèrent et finalement elle accepta de participer. Mais sachant que la fête se déroulerait pendant le Chabbath, elle s’habilla Tsiniouth c’est à dire pudiquement en longue jupe et chemise couvrant les bras, disant qu’elle voulait faire quelque chose pour Hachem. Elle arrivera en pleine nuit, et de très bonne heure le matin, les terroristes, assoiffés de sang juif, tireront dans la foule de ces jeunes qui ne connaissaient rien de la pratique religieuse. Un des terroristes s’approchera d’elle avec sa mitraillette pointée sur elle. Il lui dira (en hébreu, car une bonne partie de ces Gazouï travaillaient en en Israël) : « Tu es Tsnou’a (pudique), tu ne fais pas partie de ce groupe ! Déguerpie d’ici au plus vite ! » Il ne tira pas sur elle, et elle courut vers la sortie. Elle sortira saine et sauve de tout le carnage… Fin du témoignage.

Votre bulletin n’aime pas faire dans la morale, car premièrement ces jeunes sont déjà partis pour un monde largement meilleur (en haut il n’y a pas les mécréants du Hamas, qui eux rôtissent au feu du Guehinom, ni les antisémites gauchistes qui vont bientôt les suivre, ni les fêtes dégoûtantes…) et ont atteint des niveaux très élevés. D’autre part la Michna dans Avoth (2° ch.) enseigne : « Ne juge pas ton prochain tout le temps où tu ne vis pas sa situation (familiale, cercle social etc.) ». Seulement ce court récit nous apprendra que la vraie protection du Clall Israël dépend de la Kedoucha, la manière dont on s’habille, faire attention de ne pas s’isoler (Y’houd) avec une autre personne en dehors de son épouse, ne plus faire la bise à la femme de son copain et ne pas traîner le samedi soir dans des boites de nuit, et pour les plus sérieux de mettre un bon filtre sur son IPhone. Avec cela, on sera certain de repousser toute l’impureté de ces meurtriers et de leurs acolytes et d’accueillir très prochainement le Machia’h.

Chabbat Chalom et qu’on entende que des bonnes nouvelles de Tsion à la semaine prochaine si D’ le veut.     

David Gold

Une Berakha à Dan Salomon et à son épouse ainsi que les enfants dans ce qu’ils entreprennent et le développement de la Tora à Raanana.

Une bénédiction à Reouven Melloul et son épouse (Raanana) à l’occasion de la Brit Mila de leur fils, qu’ils aient le mérite de le voir grandir dans la Tora, les Mitsvoth et les bonnes actions. Une Berakha aux grands parents.

Une bénédiction à un ami et lecteur assidu David Timsit et à son épouse dans ce qu’il entreprend et dans l’éducation des enfants (Raanana).

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