Critiqué depuis des mois, Jean-Luc Mélenchon met les points sur les « i ». Invité sur le plateau de BFMTV, dimanche 28 janvier, l’ancien député LFI est revenu sur le conflit qui secoue le Proche-Orient depuis bientôt quatre mois. Celui qui refuse, encore aujourd’hui, de qualifier le Hamas de groupe terroriste a également affirmé que l’organisation islamique avait attaqué le peuple hébreu non pas parce qu’ils étaient Juifs, mais « parce qu’ils étaient Israéliens ».
Si l’ancien leader de La France insoumise a bien reconnu le massacre perpétré par le Hamas, qui a fait pas moins de 1200 morts, il a, en revanche, refusé de qualifier de « pogrom » ce qu’il s’est passé le 7 octobre. Pour rappel, un pogrom est une émeute violente provoquée dans le but de massacrer ou d’expulser un groupe ethnique ou religieux, comme les Juifs.
Les massacres du 7 octobre n’étaient « pas des pogroms » car ils ne visaient pas des juifs mais des Israéliens, proclame le télégraphiste en chef des terroristes antisémites du Hamas en France.
Jean-Luc Mélenchon.
« Je ne peux pas répondre pour le Hamas »
« Moi, je ne peux pas répondre pour le Hamas », a poursuivi l’ancien candidat à la présidentielle face au journaliste de BFMTV, qui lui a rappelé les intentions très claires du groupe terroriste, qui s’est déjà vanté d’avoir « tué des Juifs » lors de cette attaque. Dans un enregistrement partagé par les forces israéliennes, le 24 octobre dernier, on peut par exemple entendre un jeune terroriste, en mission dans le kibboutz de Mefalsim, au sud d’Israël, appeler ses parents, se félicitant d’avoir « tué des Juifs ». « Regarde combien j’en ai tué de mes propres mains ! J’en ai tué dix ! », peut-on l’entendre hurler au téléphone, affirmant que sa mère lui a donné naissance « pour défendre [leur] religion ».
Ce n’est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon et, plus largement, certains membres de La France insoumise, justifient l’attaque des terroristes palestiniens contre l’Etat hébreu. Sur son compte X, le jour de l’offensive du Hamas, l’homme politique avait condamné « toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza », affirmant cependant que cela « ne prouve qu’une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu’elle-même ». La France insoumise, de son côté, avait justifié dans un communiqué que « l’offensive armée palestinienne menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie, et à Jérusalem ». Une prise de position qui a fait l’effet d’une bombe au sein du parti. Plusieurs figures LFI, comme Raquel Garrido ou encore François Ruffin, se sont désolidarisées de ces propos, condamnant largement cette attaque terroriste.