Pétition lancée par Frank Tapiro (Fondateur Diaspora Défense Forces)
Signez cette pétition pour condamner le soutien de la diplomatie française à la Cour Pénale Internationale.
Deux droits. Deux mesures.
Nous, citoyens français juifs et non juifs, regrettons et condamnons fermement le soutien de la diplomatie française à la Cour Pénale Internationale au moment même où son procureur, M. Karim Khan, demande l’émission d’un mandat d’arrêt à l’encontre du premier ministre israélien M. Benjamin Netanyahou et de son ministre de la Défense M. Yoav Galant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Cette maladresse politique en dit long sur un soutien à la CPI en cas de validation de cette proposition qui place au même niveau un Etat démocratique qui se défend et un mouvement terroriste qui l’attaque.
Elle sous-entend, de fait, que les dirigeants israéliens agissent de manière unilatérale et criminelle en dépit de tout esprit démocratique. Elle affirme que le conseil de guerre israélien, formé au lendemain du plus grand pogrom depuis la Seconde Guerre mondiale, s’affranchît de toute considération humaine dans la riposte légitime d’un Etat souverain qui subit le terrorisme islamique en première ligne. Soutenir cette proposition honteuse reviendrait à ne pas tenir compte du très faible ratio du nombre de victimes civiles palestiniennes (toujours trop nombreuses) par rapport au nombre de terroristes tués. Un pour un.
Ce ratio est le plus faible de l’histoire, souvent plus proche de trois pour un, jusqu’à neuf pour un. Soutenir cette proposition nous ferait oublier que le Hamas transforme la population palestinienne en boucliers humains pour créer le plus de victimes civiles possibles afin de jeter le discrédit et la culpabilité totale sur Israël. Soutenir cette folie effacerait tous les efforts d’Israël pour libérer les 129 otages toujours retenus à Gaza, dont 3 français. De tels soutiens nous feraient oublier dans un acte d’amnésie volontaire l’excellente proposition d’Emmanuel Macron qui, au lendemain du 7 octobre, plaidait pour une coalition internationale aux côtés d’Israël pour combattre les terroristes du Hamas. En s’alignant sur la mise en accusation du procureur Khan, la France accréditerait donc qu’Israël n’a pas le droit de se défendre et se rangerait derrière ceux qui renvoient dos à dos terroristes et démocrates. Non, des viols de femmes, d’hommes et d’enfants, des décapitations de nourrissons, des massacres de civils ne peuvent être comparés à une riposte face à des terroristes qui sacrifient leur population et en massacrent une autre. Si tel était le cas, la France assumerait ainsi que Benjamin Netanyahou est un dirigeant terroriste et que toute démocratie qui répond à un acte terroriste par une guerre -qui comme toutes les guerres, causent des pertes civiles regrettables- devient à son tour un Etat terroriste. Et pourquoi pas alors, demander un mandat d’arrêt international contre François Hollande, Barack Obama, David Cameron et tous les dirigeants de la coalition internationale et leurs chefs d’état major pour avoir causé des milliers de pertes civiles à Raqqa, Mossoul et au Sahel, suite à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité entre 2012 et 2017.
Il n’y a pas deux conceptions de la démocratie.
Il n’y a pas de conscience et de morale à géométrie variable, pas seulement en fonction de la cause à combattre, mais de qui la combat.
Il n’y a pas de victimes civiles collatérales qui soient plus «acceptables » que d’autres.
Israël ne peut pas être l’Etat démocratique le plus condamné alors que l’Iran, la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Afghanistan bénéficient de toutes les démissions et des lâchetés des instances internationales.
Toutes ces voyoucraties pensent pouvoir se cacher derrière le bonsaï israélien, aux racines bien accrochées à sa terre, pour commettre des forêts d’exactions.
A force d’être abusé, le droit pénal finira droit comme un J. |