La perversité des listes noires de boycott Israël

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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU est bien connu pour son hostilité envers Israël, mais un projet qu’il est sur le point de faire aboutir est grotesque.
Zeid Ra’ad al-Hussein, à la tête des droits de l’homme (qui a comparé l’année dernière le candidat de l’époque Donald Trump à Daesh) devrait publier une liste noire des entreprises qui opèrent dans les implantations israéliennes en Cisjordanie, dans le cadre d’une “enquête” qui dénonce leur impact sur les Palestiniens.
Le conseil estime que les entreprises faisant des affaires dans les colonies commettent en quelque sorte ce faisant, une ‘violation des droits de l’homme’. Peu importe que beaucoup de ces entreprises fournissent des emplois aux Palestiniens de la région et que cette liste noire pourrait leur coûter leur emploi.
Et peu importe que ces entreprises fournissent des biens et des services nécessaires à tous, peu importe leur origine ou leur lieu de résidence.
Le Conseil feint aussi d’ignorer le fait que ce panel, comme l’indique le Kohelet Policy Forum basé en Israël, n’a jamais exprimé de préoccupations en matière de droits de l’homme concernant les entreprises situées dans des «territoires occupés» ailleurs dans le monde, même là où un nettoyage ethnique a lieu. Et que de nombreux avis juridiques et décisions corroborent de telles pratiques, en contradiction avec les termes cités dans la Quatrième Convention de Genève.
La Banque mondiale elle-même a prêté des milliards aux entreprises des territoires occupés du monde entier. Heck, lui-même, conseiller juridique des Nations Unies, dans une note de 2002 sur le Sahara Occidental, a conclu qu’une telle pratique ne posait aucun problème de droits de l’homme.
Par conséquent, le mouvement du CDH ne concerne pas vraiment la lutte contre les violations des droits de l’homme (ni, d’ailleurs, la mise en place d’une politique rationnelle et cohérente en quoi que ce soit). Ses intentions sont d’essayer de frapper Israël de toutes les manières possibles et d’éveiller une hostlité à son endroit.
À cette fin, le conseil a longtemps servi de machine de propagande anti-israélienne. C’est pourquoi l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a menacé du retrait américain de l’organisation si l’institution ne mettait pas fin à son obsession à stigmatiser injustement Israël. “Quand le Conseil a adopté plus de 70 résolutions contre Israël, un pays qui a de solides antécédents en matière de droits de l’homme et seulement sept résolutions contre l’Iran, un pays avec un bilan catastrophique du point de vue des droits de l’homme, c’est la preuve que quelque chose ne va pas”.
Les responsables américains et israéliens craignent qu’une liste noire produite par l’ONU ne puisse décourager les entreprises de s’implanter aussi en Israël et nuire aux échanges économiques avec ces entreprises. Ils tentent de limiter les dégâts.
Pendant ce temps, le conseil et le bureau de Hussein reçoivent chaque année des centaines de millions de dollars, en grande partie des États-Unis. Il y aurait sûrement de meilleurs usages à faire de cet argent.

The New York Post

En savoir plus sur http://www.jforum.fr/la-perversite-des-listes-noires-de-boycott-israel.html#QvZLsyrEoAqWkDqV.99

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