Perdus pendant trois jours dans les catacombes parisiennes

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Deux jeunes se sont perdus dans les catacombes parisiennes, et ont été retrouvés après trois jours…

En hypothermie, ces jeunes, âgés de 16 et 17 ans, ont été hospitalisés. Ils s’étaient vraisemblablement « perdus » dans des carrières dans le sud de Paris et non pas en empruntant le circuit autorisé lors d’une visite organisée. « Le circuit des catacombes, qui dépend de Paris-Musées, est quant à lui bien balisé, et personne ne s’est jamais perdu », a souligné l’organisme Catacombes de Paris.

Après quatre heures de recherche, les pompiers et leurs équipes cynophiles sont parvenus à retrouver les jeunes sains et saufs : « C’est grâce aux chiens qu’on les a retrouvés », selon un porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

S’il est interdit de pénétrer dans les catacombes en dehors du cadre des visites guidées, de nombreux «cataphiles» explorent ce réseau pour y organiser des fêtes, des jeux de piste ou simplement par intérêt pour ce souterrain accessible par des puits connus de quelques débrouillards.

 

Les catacombes, aménagées dans les galeries d’anciennes carrières à 20 mètres sous terre, rassemblent les restes de six millions de Parisiens, transférés entre la fin du 18e siècle et le milieu du 19e au fur et à mesure que fermaient certains cimetières. Mais après la Seconde Guerre mondiale, le manque chronique de place provoque toutefois la création d’un ossuaire. Le cimetière du Père-Lachaise se retrouve à son tour saturé et sans possibilité de nouvelle extension dans un environnement devenu au fil du temps intégralement urbanisé. C’est dans ce contexte que la direction de la conservation des cimetières reprend l’idée, en1950, de la réalisation d’un ossuaire gigantesque sous le cimetière de surface, afin de recevoir le contenu des concessions à perpétuité laissées à l’abandon et tombées en ruine.

À l’extrémité de l’allée principale, un complexe souterrain en béton de trois niveaux est creusé dans les marnes vertes et le gypse. L’accès se fait de chaque côté du monument aux morts par deux portes en pierre de forme trapézoïdale. Des galeries en béton s’enfoncent sous la colline, et desservent une multitude de petites pièces pourvues d’alvéoles, conçues pour accueillir le contenu de cent caveaux. Lorsqu’une concession est abandonnée, les ossements ne sont pas jetés pêle-mêle comme dans les autres ossuaires, mais sont placés dans une petite boîte en bois portant le nom des défunts et pouvant recevoir six squelettes. Une fois une pièce remplie, elle est murée d’une pierre où sont inscrits les noms de ceux qui y ont trouvé définitivement place.

D’autres ossuaires similaires aux Catacombes ont également été aménagés aux portes de Paris, dans des carrières proches du grand réseau sud de Paris, sous les cimetières de Montrouge et du Kremlin-Bicêtre.

 

Les détails fournis ici sont pris de Wilipedia. Ils nous permettent d’imaginer quelque peu ce qui se passe avec les restes funéraires de nos coreligionnaires qui ont commis l’immense stupidité de prendre des concessions funéraires limitées dans le temps (mais qui les a informés du problème que cela représente ?) ou des autres dont l’état des tombes s’est détérioré avec le temps, et ont fait l’objet d’exhumations administratives. Des catacombes, des ossuaires avec des boites dans lesquelles sont déposés six squelettes à la fois, bien évidemment, sans que la séparation entre confessions soit encore pratiquée… Sans oublier le fait que les exhumations sont effectuées par des fossoyeurs qui n’ont aucune idée de ce que peut signifier le respect du corps humain post mortem (quand des spécialistes effectuent, dans notre communauté, une exhumation pour des raisons légitimes, cela leur prend quelques six heures – en combien de temps des fossoyeurs de la municipalité les réalisent-ils ? Combien de restes laissent-ils dans le terrain – ce qu’on appelle des « bonbons » dans le milieu, des restes funéraires que l’on trouve en énorme quantité après les exhumations là où il y avait des tombes) ?

Que l’Eternel ait pitié de Son peuple !

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