La communauté juive de Londres est inquiète : voici peu, un père de famille s’est senti mal vendredi après-midi, puis s’est effondré face à ses enfants. Les secouristes appelés en urgence n’ont pu que conclure en un incident cardiaque fulgurant, provoquant la mort de cette personne. Procès verbal a été établi. C’était en été, et tout a été fait pour que l’enterrement puisse encore avoir lieu avant l’entrée du Chabbath, comme la Halakha l’exige. Tout a été préparé, y compris un emplacement pour y enterrer le défunt, mais il fallait encore l’autorisation des services de pathologie : là, une surprise terrible attendait les personnes s’occupant du cas en question ! La responsable, malgré tous les documents, voulait encore effectuer son enquête… Quand cela ? Oh, lundi prochain. Ah non, c’est jour férié, alors mardi, ou mercredi, et vous pourrez enterrer votre proche dans la soirée…
Tout a été fait pour provoquer un changement dans la décision de cette personne, mais rien n’y fit. Elle ne répondait même plus aux téléphones, quand bien même ils étaient en provenance de hautes personnalités politiques de la ville.
Ce n’était pas le seul cas où cette responsable des services de pathologie a agi ainsi. Et ce, même dans les cas les plus élémentaires, où tous les documents exigés étaient fournis.
Ces derniers mois, cette responsable a encore ajouté à la crise, en refusant pratiquement systématiquement d’autoriser des enterrements immédiats, malgré les supplications des familles et l’appel aux règles de la Tora : « En aucune manière j’accorderai à un mort un régime différent des autres du fait de son appartenance religieuse… » Le discours est connu ailleurs aussi.
De plus, elle interdit la présence d’autres personnes – vivantes – à proximité des morts.
Et depuis lors, la communauté juive déploie tous les efforts possible pour obtenir un changement, voire pour que cette personne trouve une autre place…
Il est intéressant de savoir que la personne qui avait occupé cette place avant celle-ci, Ms Radcliffe, était disponible 24/24 pour les familles, afin d’aider à libérer au plus vite les morts de la communauté. Et c’est le cas dans la plupart des villes anglaises : on comprend dans les services pathologiques les soucis des familles, et on est prêt à les aider.
De plus, la responsable actuelle de ces services s’est également opposée à l’usage de vérifications des causes de la mort sans interventions chirurgicales posthumes…
La communauté juive de Londres s’est mobilisée pour tenter de mettre fin à la carrière de cette responsable.