Le parallèle honteux fait par un professeur de l’Université hébraïque

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Il y a décidément quelque chose de pourri dans le monde universitaire israélien. Les prises de position et déclarations scandaleuses sont légion parmi ceux qui se disent appartenir au monde intellectuel et éclairé. Cette fois-ci, c’est un professeur de la Faculté de droit de l’Université hébraïque de Jérusalem qui a choisi d’être le porte-parole d’une caste moralement décadente.

Sur sa page Facebook, Alon Harel a “tout simplement” comparé l’attentat de Barkan aux “massacres commis par Tsahal à Gaza”. Il disait voulait répondre au journaliste Shaï Gulden qui après l’attentat de Barkan avait pourfendu la gauche israélienne, l’accusant de justifier ou comprendre les attentats en les attribuant à “l’occupation”.

Le prof. Harel a écrit: “L’attentat de Barkan était sans conteste un assassinat de sang-froid, et en cela il ressemble aux assassinats que commet Tsahal à la frontière sud d’Israël. Il faut que ces massacres cessent!”

Les réactions indignées ont été nombreuses, et à la question qui revenait sans cesse “comment osez-vous comparer des terroristes aux soldats de Tsahal”, ce professeur “éclairé” a répondu: “Je n’accuse pas les soldats mais le gouvernement”. Il a surrenchéri en affirmant que “Tsahal assassine des enfants jour après jour et sans raison valable”…

Pour rajouter à l’image peu glorieuse du monde acadmique israélien, cette même Faculté de droit de l’Université hébraïque accueillera fin du mois un colloque sur le thème “La vie sous l’occupation”, dont ce professeur est l’un des organisateurs.

Et avec notre argent.

REMARQUE: Sur sa page Facebook, le Prof. Harel a publié mercredi des demi-excuses: “Ma comparaison entre l’assassinat de Barkan et les massacres dans le sud d’Israël était honteuse. Elle a été faite après des jours durant lesquels j’ai été sans cesse attaqué sur les réseaux sociaux à cause du colloque que j’organise dans le cadre de cadre de l’Université hébraïque sur la ‘vie sous l’occupation’. Ces attaques contre moi ont été extrêmes jusqu’à me souhaiter de finir dans un camp de concentration. J’ai été décrit comme un nazi, assassin de masses, un auto-antisémite etc. Cela m’a amené malgré moi à réagir de manière extrême et à établir ce parallèle. Je le regrette profondément”.

Le Prof. regrette certes cette comparaison, mais ne retire pas pour autant son accusation de “massacres commis par les soldats de Tsahal”.

Source lphinfo.com

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